Bonjour à toutes & tous, alors une nouvelle semaine commence et comme à mon habitude, j’ai scrollé sur le net pour voir ce qui a pu se passer depuis vendredi et ce week-end sur le sol africain, aussi j’ai donc fait un condensé, car je le dis souvent, le lundi on a pas envie de se prendre la tête avec certaines informations qui plombent le moral pour trois jours !!
Alors commençons :
SOMALIE – La capitale somalienne Mogadiscio a été durement touchée vendredi soir par de violentes pluies qui ont provoqué des inondations soudaines, causant la mort d’au moins sept personnes et endommageant plusieurs infrastructures clés, selon les autorités locales. Les fortes précipitations, qui ont duré plus de huit heures, ont submergé les systèmes de drainage de la ville, déjà fragilisés par une croissance urbaine rapide. Neuf maisons se sont effondrées et au moins six routes principales ont été gravement endommagées. Le ministère de l’Énergie et de l’Eau a rapporté plus de 115 mm de pluie enregistrés en huit heures dans la capitale, et alerte sur un risque accru de crues soudaines dans d’autres régions du pays. Actuellement une évaluation de l’étendue des dégâts et apparemment des morts sont a déplorer même si des gens ont eu la vie sauve en se réfugiant sur les toitures de leurs habitations.
OUGANDA – Après une première tentative en 2021, l’opposant ougandais Bobi Wine a annoncé qu’il envisage de se présenter une nouvelle fois à l’élection présidentielle en janvier 2026. L’ancien député, également star de la musique pop, promet de défier une nouvelle fois le président Yoweri Museveni, au pouvoir depuis près de quatre décennies. Âgé de 43 ans, Bobi Wine, de son vrai nom Robert Kyagulanyi, accuse le chef de l’État d’instrumentaliser la justice pour écarter ses rivaux politiques. Une stratégie bien rodée, selon lui, pour verrouiller le paysage politique et empêcher toute alternance démocratique. En 2021, le leader de l’opposition avait réussi à mobiliser massivement, obtenant 34,8 % des voix selon les résultats officiels.
Un score contesté par Bobi Wine, qui dénonçait des fraudes massives.
Ses appels à la justice étaient restés lettre morte, et il avait été assigné à résidence après le scrutin. La police avait à plusieurs reprises encerclé ses rassemblements et réprimé ses partisans.
BURUNDI – C’était vendredi dernier au stade de Gitega, la capitale du pays que le pays a innové !! Le pays a choisi un défilé des partis politiques pour le lancement solennel de la campagne électorale des législatives et des élections locales. devant le président Evariste Ndayishimiye qui a déclaré :
»Que l’administration reste neutre afin que ceux qui battent campagne le fassent dans le respect des textes et lois du pays ». Les responsables politiques et des milliers de candidats du pouvoir et de l’opposition sont donc passés devant leur président. Symbole de l’ancrage de la démocratie dans le pays pour cet acteur politique.
Les élections législatives et locales se tiendront le 5 juin, alors que le vote des sénateurs est prévu le 23 juillet.
LIBYE – En Libye, les migrants sont régulièrement détenus arbitrairement et placés dans des centres de détention sordides où ils sont victimes d’extorsion, d’abus, de viols et de meurtres. Malgré ces conditions de vie difficiles, des rumeurs évoquent un projet d’expulsion de migrants des États-Unis vers la Libye, pays pourtant épinglé à plusieurs reprises pour graves violations des droits de l’homme et des abus à l’encontre des migrants. La Libye a plongé dans le chaos après qu’un soulèvement, soutenu par l’OTAN, en 2011 a renversé et tué le dirigeant de longue date Moammar Kadhafi. Le pays s’est alors divisé, avec des administrations rivales à l’est et à l’ouest, soutenues par un réseau de milices rebelles. Chaque année, des milliers d’entre eux tentent la dangereuse traversée de la Méditerranée entre ce pays d’Afrique du Nord et l’Europe.
MALI – Le gouvernement militaire du Mali a suspendu les activités des partis politiques « jusqu’à nouvel ordre », ont déclaré les médias d’État, quelques jours après le premier rassemblement pro-démocratique depuis que les soldats ont pris le pouvoir par la force il y a près de quatre ans. Le décret signé par le président de transition, le général Assimi Goita, invoque des « raisons d’ordre public », a rapporté la télévision nationale. La décision, qui s’applique également aux associations politiques, a été prise à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres. Monsieur Goita a pris le pouvoir à la suite de coups d’État en 2020 et 2021. La semaine dernière, une conférence politique nationale a déclaré qu’il devrait être installé comme président pour un mandat renouvelable de cinq ans. « Avec cette décision, le gouvernement n’a pas choisi d’apaiser le climat politique au Mali, et les partis politiques n’ont pas encore annoncé leur stratégie pour faire entendre leur voix, mais nous nous attendons à des confrontations avec les groupes pro-démocratiques dans les rues à l’avenir », a déclaré Cheick Oumar Konaré, analyste politique et avocat.
Voilà mes chers(es)lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour aujourd’hui, nous nous retrouverons demain, mais pour le moment je vous souhaite à toutes & tous ainsi qu’à vos familles, un excellent début de semaine et un belle journée pleine de partage, de sérénité d’amour et de paix. Prenez bien soin de vous et de ceux qui vous entoure.
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Paola