Bonjour lectrices et lecteurs du monde, alors aujourd’hui nous allons parler de l’esclavage et de la loi du est l’une des étapes du maintien officiel ou du rétablissement de l’esclavage par Napoléon Bonaparte qui était alors premier consul, renonçant au décret du 04 février 1794 qui avait aboli l’esclavage et la traite négrière dans toutes les colonies de la République Française.
Cette première abolition ne s’était appliquée qu’à un nombre restreint de territoires : Saint Domingue, la Guadeloupe et la Guyane et n’avait pas été effective dans plusieurs colonies françaises en raison de l’opposition des aristocrates terriens, comme à l’île de La Réunion et l’île Maurice qui autrefois s’appelait Île de France, ou du fait de l’occupation britannique. C’est notamment le cas à la Martinique où, anticipant l’abolition, les grands colons planteurs avait déclenché dès le royaliste, après avoir adhéré au traité de Whitehall du permettant la conquête de l’île par les Britanniques début 1794, où l’aristocratie leur fournit de l’aide en échange du maintien de l’esclavage sur l’île.
À Saint-Domingue en revanche, les Anglais ne parviennent pas à faire la même chose, contenus par l’armée des esclaves libérés qui aboutit à la victoire de Toussaint Louverture et à l’armistice du 30 mars 1798.

Arrêté du 16 juillet 1802 – Gaudeloupe : 1 page manuscrite
À l’origine, la loi du concerne explicitement le maintien de l’esclavage dans les territoires qui n’ont pas appliqué la loi abolitionniste du : elle est liée au traité d’Amiens du qui restitue les colonies de Martinique, Tobago et Sainte Lucie à la France. En conséquence, elle ne s’applique en théorie ni à la Guadeloupe, ni à la Guyane, ni à Saint Domingue. En pratique toutefois, le rétablissement de l’esclavage est bien en projet dans ces trois territoires. En Guadeloupe, s’il est imposé militairement et illégalement par le général Antoine Richepance, il est officialisé par une autre mesure législative, l’arrêté consulaire du 16 juillet 1802 longtemps ignoré de l’historiographie, et dont l’original n’a été découvert qu’en 2007 dans les Archives nationales. À Saint-Domingue, c’est l’expédition Leclerc envoyée par Napoléon, qui a pour projet officieux le rétablissement de l’esclavage.
Enfin, en Guyane, c’est par un arrêté consulaire du 07 décembre 1802 complété par un règlement local de Victor Hugues du . La France demeure à ce jour le seul pays ayant juridiquement rétabli l’esclavage, et par conséquent le seul pays à avoir vu passer deux abolitions de l’esclavage.
Néanmoins hormis la cruauté de l’esclavage et la traite, il faut comprendre que si Napoléon a rétablit l’esclavage dans les colonies, c’est qu’en réalité cela rapportait beaucoup à la France. L’esclavage a généré des profits considérables pour la France, notamment à travers la traite négrière et l’exploitation des colonies. Une estimation du chiffre d’affaires de la traite française s’élève à 21,6 milliards d’euros, avec un bénéfice net d’au moins 10,8 milliards d’euros. Cependant, certains historiens suggèrent que le bénéfice réel pourrait être 5 à 10 fois plus important.
Concernant Saint-Domingue, devenue Haïti après son indépendance en 1804, la France a imposé une indemnité en échange de la reconnaissance de son indépendance.
En 1825, Haïti a dû payer 150 millions de francs à la France, une somme colossale qui a lourdement pesé sur son économie. Cette indemnité est parfois qualifiée de « rançon de l’esclavage », car elle a contraint Haïti à s’endetter pour rembourser cette somme.
Haïti a terminé de rembourser cette dette en 1947, bien que certains historiens avancent la date de 1952. Ce remboursement a pesé lourdement sur l’économie du pays, freinant son développement pendant des décennies. Aujourd’hui encore, cette « rançon de l’indépendance » reste un sujet de débat, notamment sur la question d’une éventuelle restitution par la France. Haïti a payé un prix énorme pour son indépendance, et cette dette a largement freiné son développement économique. Le débat sur la restitution ou la reconnaissance de cette injustice reste encore ouvert aujourd’hui et personnellement je trouve honteux que la France n’ai pas remboursé cela depuis des lunes, alors non content d’avoir commis des actes de barbarie sur des êtres humains, les descendants desdits propriétaires terriens de l’époque font la sourde oreille, pourtant leurs familles se sont enrichis sur la mort de hommes, je trouve ça horrible.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs, ce sera tout pour aujourd’hui, je vous retrouverais demain, en attendant, je vous souhaite à vous et aux vôtres un agréable mardi.
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Paola