Bonjour à toutes & tous, lectrices & lecteurs du monde, alors ce matin nous restons en Afrique et nous allons survoler l’actualité africaine qui je le sais concerne tout le monde. Néanmoins, je vais surtout voir les grandes lignes, mais si un sujet vous intéresse plus particulièrement et que vous vouliez l’approfondir, il suffit juste de me le dire et nous approfondirons. Néanmoins, en ce jeudi matin je vais commencer par la plus récente :
AFRIQUE du SUD – Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que sa visite à la Maison Blanche mercredi était un « grand succès ». Il se dit satisfait de cette rencontre malgré quelques échanges tendus, notamment au sujet des accusations de discrimination contre les fermiers afrikaners évoquées par le président Donald Trump. Des allégations que réfute l’Afrique du Sud.
Le président Cyril Ramaphosa a déclaré que les discussions avaient porté sur le commerce, les investissements et le golf. Il a ajouté que les deux pays allaient « continuer à s’engager ». « Notre objectif en venant ici était de relancer les relations entre les deux pays et de repositionner nos relations qui avaient été parasitées par certaines des questions soulevées au cours de l’échange », a déclaré M. Ramaphosa.
Un déplacement jugé satisfaisant du côté de l’Afrique du Sud.
KENYA – Autrefois en danger critique d’extinction, les rhinocéros au Kenya font aujourd’hui un retour prudent. Et pour mieux les protéger, une nouvelle méthode est en marche. En effet des vétérinaires et des gardes forestiers s’activent autour d’un rhinocéros. Ils découpent un petit triangle dans son oreille conférant ainsi le marquage de l’animal, une sorte d’empreinte digitale nécessaire pour sa surveillance à vie.
Alors que dans les années 1970, des dizaines de milliers de rhinocéros ont été victimes du braconnage pour leurs cornes, il y avait environ 20 000 rhinocéros noirs. Si l’on remonte aux années 1980, à cause du braconnage, il ne restait plus qu’environ 400 rhinocéros en 1985.
Le Kenya a pris la décision de reconstituer sa population de rhinocéros, notamment en construisant des sanctuaires, en sécurisant les rhinocéros déjà en liberté et, l’année dernière, le Kenya a atteint le chiffre clé de 1 000 rhinocéros noirs.
Depuis le début de l’année, 46 rhinocéros ont été marqués.
RDC – Après avoir été reconnu coupable de détournement de plus de 245 millions de dollars destinés au projet agro-industriel de Bukanga-Lonzo, c’est la prison pour Augustin Matata Ponyo, la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a condamné mardi l’ancien Premier ministre à 10 ans de travaux forcés.
Il lui est reproché d’avoir validé des paiements surfacturés et des travaux non exécutés.
De plus, l’opposant a aussi été écopé de 5 ans de privation du droit de vote et d’inéligibilité. Mais pas seulement, Augustin Matata Ponyo fait également l’objet d’une interdiction d’accès aux fonctions publiques et paraétatiques. Ses partisans dénoncent un procès politique, la Cour Constitutionnelle ayant fi des immunités parlementaires du condamné. Reste à l’application du verdict.
OUGANDA – Les législateurs ougandais ont adopté mardi un projet de loi soutenu par le gouvernement pour autoriser les procès civils dans les tribunaux militaires, défiant les critiques généralisées des figures de l’opposition et d’autres qui l’ont qualifié de geste rétrograde. Le projet de loi stipule que les civils peuvent être traduits en cour martiale si les faits qui leur sont reprochés sont commis « en soutien ou en association avec des personnes soumises à la loi militaire ». Il stipule également que les officiers présidant doivent être qualifiés en droit. Les figures de l’opposition, insistent sur le fait qu’une telle législation est anti-démocratique alors que le pays se dirige vers des élections prévues pour 2026. Ils affirment que le projet de loi représente un danger pour tous ceux qui s’opposent au président Yoweri Museveni, un dirigeant autoritaire qui détient le pouvoir dans ce pays d’Afrique de l’Est depuis 1986. Certains membres de l’opposition ont quitté l’hémicycle avant l’adoption du projet de loi, protestant contre ce qu’ils considèrent comme une illégalité.
SOUDAN – Le 4 mai, je crois que j’en avais déjà parlé, la ville côtière de Port-Soudan a été la cible d’une attaque de drones sophistiqués, selon le représentant soudanais à l’ONU, Al-Harith Idriss. Il affirme que des drones de type MQ-9 et des drones suicides ont été lancés depuis une base militaire émiratie, avec le soutien logistique de navires de guerre stationnés en mer Rouge. Khartoum soupçonne une riposte aux récents combats au Darfour, où un avion étranger aurait été abattu, causant la mort de 13 personnes, dont des Émiratis. Port-Soudan, qui est restée stable et sous contrôle gouvernemental, est aujourd’hui stratégique. Khartoum accuse depuis des mois les Émirats de soutenir militairement les Forces de Soutien Rapide, ce que ces derniers nient. Le Soudan dénonce une escalade et appelle l’ONU, l’Union africaine et la Ligue arabe à enquêter sur ce qu’il considère comme une implication directe des Émirats dans le conflit.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour aujourd’hui, je vous retrouverais demain, en attendant je vous souhaite à vous et aux vôtres un excellent jeudi remplit de choses positives pour vous et les vôtres dans la sérénité et la paix.
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Paola