Bonjour à toutes & tous, alors comme Paola n’est pas dispo ce matin, c’est moi qui prend le relais et je vais partager avec vous une réflexion que je me suis fais dans la semaine, que j’ai d’ailleurs partagé sur mon mur Facebook, mais très peu de réflexions ou de commentaires ont été posé sur le sujet.
Il faut dire que les africains se mesurent selon l’échelle occidentale des parchemins.
Ils, ou dois-je même dire que nous nous méprisons et respectons en fonction de la volonté occidentale, car la mécanique de penser installée en Afrique à travers des études, longues ou courtes, faites par la majorité d’entre nous aboutit à la maîtrise ou non de la pensée occidentale, qui régule nos faits et gestes, qu’on le veuille ou pas !
Et même si, nous n’appliquons pas à la règle cette pensée, d’où notre sous développement personnel et général en ce qui concerne nos pays inventés, délimités par l’occident, et bien comment parler de retour aux sources, aux ancêtres, à l’animisme. On va faire ça comment, dans quel patois, à travers quel média et dans la mesure du possible, cela peut prendre combien de temps, et pendant ce temps où l’on retournerait aux sources, que mangerons nous, que boirons nous, car on aura faim et soif, et puis il faudra dormir, où allons nous, nous reposer pendant ce temps s’il vous plaît?
Oh bien sur quand on parle de retour aux sources, je ne parle pas de se passer complètement de toute la modernité qui va avec, ni même de revenir du temps de l’homme de Cro-Magnon, non je parle traditions, de culture, de langage, d’héritage. Parce que comme Paola l’a signalé dans son article il y a deux jours, nous avons eu nous aussi de grands inventeurs, avant-gardistes sur leur époque, comme par exemple au Malawi, où William Kamkwamba un autodidacte a réussi à fabriquer un moulin à vent générateur d’électricité qu’il installa pour sa maison.
En réalité je pense que nous devrions pouvoir concilier les deux sans problèmes, mais à force de trop vouloir copier les occidentaux, beaucoup se sont à mon sens perdus !
Et le seul commentaire que j’ai pu avoir fut le suivant :
« On ne retournera pas aux sources comme on retourne au village. Il faut les redécouvrir, les traduire, les adapter, les faire revivre dans un monde qui a changé.
Cela prendra du temps, des sacrifices, et beaucoup de lucidité. Mais c’est possible et nécessaire pour un avenir prospère de l’Afrique ».
Alors je crois que la lucidité éclaire cet esprit dans sa réponse, car il ne faut pas croire que tout se fera en un jour, on clame notre indépendance, mais comment l’utilisons-nous si ce n’est que de copier les occidentaux. Notre terre mère était la notre, nous avons délaissé nos cultures, nos traditions pour vivre à l’européenne, nos anciens vivaient en contact étroit avec la nature, mais combien d’entre vous sont heureux de cet état de fait… ? Allez-y de vos commentaires, j’attends vos réponses. Sur ce, bien le bonjour chez vous.
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Kap