Bonjour à toutes & tous , alors en ce mardi matin nous restons en France et nous allons parler d’un monument historique de l’histoire de Paris, il s’agit de l’Arc de Triomphe.
Situé en haut de l’avenue des Champs-Élysées sur la place de l’Étoile, l’Arc de triomphe est l’un des plus célèbres monuments de Paris. Il fut inauguré le 29 juillet 1836 par le roi Louis-Philippe, pas moins de trente ans après que sa construction a été décidée par Napoléon. Nous allons donc faite un tour sur le site www.Geo.fr avec un Retour sur son histoire accompagné du partenaire RetroNews, le site de presse de la Bibliothèque nationale de France (BNF).
Avec ses quatre pieds solides, ses cinquante mètres de hauteur, ses 284 marches et sa voûte béante, l’Arc de triomphe est sans aucun doute l’un des monuments de Paris les plus impressionnants. Et l’un des plus emblématiques. à juste titre : il trône au milieu de la place de l’Étoile, à la jonction des 8e, 16e et 17e arrondissements de la capitale, qui réunit certaines des plus grandes avenues de la capitale dont celle des Champs-Élysées.
Chaque jour, c’est à ses pieds qu’une cérémonie est organisée pour raviver la « flamme du souvenir », allumée pour la première fois en 1923. Mais l’histoire de l’Arc de triomphe, de même que sa symbolique historique, remonte bien plus loin. C’est le 29 juillet 1836 que l’édifice fut inauguré, pas moins de trois décennies après que sa construction a été décidée.
C’est Napoléon Ier qui est à l’origine de la construction de l’Arc de triomphe. Après sa victoire à la Bataille d’Austerlitz en décembre 1805, l’empereur s’inspira des arcs érigés durant la Rome antique pour demander l’édification d’un monument similaire à la gloire de la Grande Armée, l’armée impériale. Le projet fut officialisé peu après par un décret publié le 18 février 1806. Initialement, c’est à l’emplacement de la Bastille à l’est de Paris, que Napoléon avait imaginé édifier la structure. Avant qu’on ne le convainque d’opter plutôt pour la place de l’Étoile, aujourd’hui place Charles-de-Gaulle, en haut de l’avenue des Champs-Élysées, face au palais des Tuileries, résidence de l’empereur dans la capitale. Jean-François Chalgrin fut choisi pour être le principal architecte du monument dont la première pierre fut posée le 15 août suivant. Le chantier sembla bien engagé à ses débuts. Le sol fut creusé jusqu’à près de huit mètres de profondeur puis rempli d’un massif de pierres pour constituer les fondations mais les travaux allèrent bien moins vite que prévu. En janvier 1809, date évoquée par le décret, l’arc était loin d’être achevé. Il fallut attendre l’année suivante pour que ses quatre piliers commencent à prendre un peu de hauteur. En 1811, le projet fut bousculé par la mort subite de l’architecte Chalgrin à l’âge de 70 ans. Et le monument sembla resté figé pendant de longs mois tandis que les ouvriers s’attaquaient à la taille de ses pierres.
Jusqu’en 1814, les travaux se poursuivirent jusqu’à donner naissance aux voûtes de l’arc. Avant d’être interrompus puis abandonnés après l’exil de Napoléon sur l’île Sainte Hélène. Avec la succession des régimes politiques, ce n’est qu’en 1830 que le chantier reprit pour de bon à la demande du roi des Français Louis-Philippe qui en fit changer la dédicace. Ce furent désormais les deux armées, celle de l’Empire et celle de la Révolution, que l’édifice devait honorer. Six autres années furent nécessaires pour finir d’ériger le géant de pierre et ses voûtes, s’étendant sur 50 mètres de haut, 45 mètres de large, 20 mètres de profondeur pour une masse de 50 000 tonnes couplée à une masse similaire pour les fondations. Un chantier en plein Paris dont la presse ne manqua pas de relater les dernières étapes. L’inauguration de l’Arc de triomphe se fit le 29 juillet, rassemblant des milliers de Parisiens, mais, de même que la première pierre avait été posée sans grand bruit, la fête fut sans fioriture. Ce qui n’empêcha pas le monument d’impressionner les foules, Plus qu’un seul arc monumental, l’édifice se dévoila sous les yeux des Parisiens avec ses multiples sculptures dont quatre hauts-reliefs posés sur des socles de 18 mètres et de nombreux bas-reliefs. Tandis que les faces intérieures des arcades avaient été ornées des noms des grandes batailles et de personnalités de la Révolution et de l’Empire.
Trente ans après, l’Arc de triomphe était enfin achevé. Napoléon, mort en 1921 sur l’île de Sainte-Hélène ne le vit jamais sur ses quatre pieds. Après que le Royaume-Uni accepta la restitution de ses cendres à la France en 1840, un cortège fut néanmoins organisé à Paris pour les transporter jusqu’aux Invalides et celui-ci passa sous le monument. « Ce fut le seul moment qui lia vraiment le monument terminé et l’Empereur », explique Bruno Cordeau, administrateur de l’Arc de triomphe au Centre des monuments nationaux (CMN). Au cours des décennies suivantes, l’édifice assista à d’autres grandes manifestations nationales dont la veillée funèbre à l’occasion des obsèques de Victor Hugo en mai 1885 et le défilé de la victoire des Alliés à l’issue de la Première Guerre mondiale le 14 juillet 1919. C’est à la suite du conflit que l’Arc de triomphe, élevé à la gloire militaire, se compléta d’ailleurs de deux éléments :
la tombe du Soldat inconnu et la « flamme du souvenir ». La sépulture fut installée le 11 novembre 1920 pour honorer symboliquement la mémoire de tous les soldats morts pour la patrie au cours de la guerre. La flamme sous l’arc fut allumée trois années plus tard, le 11 novembre 1923, par André Maginiot alors ministre de la Guerre et des Pensions et lui-même ancien combattant.
Depuis cette date, chaque soir, à 18 h 30, une cérémonie au protocole bien défini est organisée au pied de l’Arc de triomphe pour raviver la flamme.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, vous savez tout sur ce précieux monument que compte Paris, la plus belle ville de France, visitée par des millions de touristes tous les ans, pris en photo chaque jour au même titre que la Tour Eiffel dont je vous parlerais aussi un jour… Parce que finalement personne ne connait vraiment l’histoire de nos sites parisiens. ce sera tout pour aujourd’hui chers(es) amis(es) je vous retrouverais demain ou peut-être dans le journée, mais pour le moment je vous souhaite à toutes & tous un agréable mardi remplit de sérénité et de paix pour vous et les vôtres.
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Paola