France – Top 10 des assassinats politiques (Partie1)

Bonjour à toutes & tous, alors aujourd’hui comme hier je vous ai parlé des présidents africains assassinés, aujourd’hui je vais vous parler des assassinats politiques en France. Donc mardi j’ai même évoqué Coluche et de Balavoine, qui je ne doute pas ont été assassinés, il était évident qu’ils dérangeaient, entre Coluche qui voulait être président et Balavoine qui avait fait un scandale à la télé avec Mitterrand rien que ces deux personnes archi connues par les français avaient une grande influence, mais j’ai trouvé un article publié dans Actualités / Politiques, le 08/10/2018 par thomasg et ce matin vous pourrez lire, les cinq premiers assassinats très très étranges, demain vendredi je mettrais les 5 autres personnes influentes assassinées également.
Je vous mets l’article tel quel publié en 2018 :

On vient de fêter les 60 ans de la Cinquième république. On vante notre régime pour sa stabilité, sa capacité d’adaptation, tout ça tout ça. Mais on oublie qu’au cours des 60 dernières années, notre belle et chère république minée par la corruption a été le théâtre d’un nombre incroyable d’assassinats politiques, parfois maquillés en accidents ou en suicides, en lien avec les affaires extérieures et intérieures du pays. Et il n’y a pas à s’en réjouir.

Robert Boulin, un drôle de suicide
Qui était-il ? Robert Boulin était un gaulliste historique qui avait occupé des responsabilités gouvernementales pour le général de Gaulle, Georges Pompidou et VGE.
Quels sont les faits ? On retrouve le cadavre de l’ex-secrétaire d’Etat noyé dans 50 centimètres d’eau le 30 octobre 1979. Boulin est bourré de somnifères et son visage est étrangement tuméfié.
L’enquête : Dans un premier temps, l’enquête conclut au suicide, mais la famille de Boulin conteste cette version, la victime ne présentant aucune prédisposition suicidaire. On classe, cependant assez vite, trop vite.
Ce qui est troublant : Boulin avait le visage tuméfié, ce qui laisse entendre qu’il avait été passé à tabac. Par ailleurs, l’autopsie a été faite à la va-vite et de nombreux éléments de l’enquête ont été occultés. Ecarté du pouvoir, Boulin s’apprêtait à faire des révélations sur des sources de financement illicites du RPR.
Dans ce pseudo-suicide, la responsabilité du SAC, le service secret bourré de barbouzes servant les intérêts gaullistes et proche du milieu, est très probable.

L’assassinat de Joseph Fontanet
Qui était-il ? Grand figure de la démocratie chrétienne, Joseph Fontanet avait été plusieurs fois ministre sous George Pompidou, notamment de l’Education et du Travail. Il s’était depuis retiré de la politique et avait essayé de monter un journal sans vraiment y parvenir. Il s’investissait également dans des entreprises visant à aider les collectivités locales dans leurs missions.
Quels sont les faits ? Le 1er février 1980, Fontanet est abattu alors qu’il s’apprête à monter dans sa voiture d’une balle par un commando mobile. Peu après, un pseudo-commando révolutionnaire revendique l’attentat, mais la piste n’est pas crédible.
Blessé, Fontanet meurt le lendemain à l’hôpital.
L’enquête : La police élimine une à une toutes les revendications du meurtre en raison de leur faible crédibilité et considère que Fontanet a été tué par hasard par un gang de marginaux violents surnommé la bande à Thérèse, lesquels se seraient vantés du meurtre auprès de codétenus.
Ce qui est troublant : L’arme utilisée pour assassiner Fontanet, du 11.43, est utilisée par des tueurs professionnels ; le membre de la bande à Thérèse ayant confessé le crime se suicide en prison peu après avoir effectué ses révélations. Enfin, la villa des Fontanet est cambriolée quatre fois dans les mois qui suivent la mort de l’ancien ministre, dont une fois par un proche du Gang des Lyonnais, organisation criminelle proche du SAC, à l’heure où Fontanet était concerné par la faillite d’un casino d’Annecy suite à des accusations vérifiées de malversations.

L’assassinat de Jean de Broglie
Qui était-il ? Député de l’Eure, prince de son état et cousin de VGE, (Valérie Giscard d’Estain) Jean de Broglie était connu pour sa probité et mettait son nom au service d’amis entrepreneurs qui se servaient de son entregent pour monter des boîtes aux activités pas toujours très très légales.
Quels sont les faits ? Le 24 décembre 1976, Jean de Broglie est assassiné de deux balles dans la nuque alors qu’il sort de chez son conseiller juridique. Bam. Bam.
L’enquête : Elle va très très très vite. Quelques heures à peine après la mort de de Broglie, le ministre de l’Intérieur lui-même annonce à la télévision le nom des coupables. Ce serait le conseiller juridique de de Broglie, Pierre de Varga, qui aurait commandité son assassinat, car il se rebiffait contre un montage financier impliquant plusieurs personnalités peu recommandables. De Varga aurait été aidé par un inspecteur de police. On envoie tout le monde au procès.
Ce qui est troublant : De nombreuses choses, à commencer par la présence, plusieurs jours avant le crime, de voitures appartenant aux Renseignements généraux dans la zone de l’assassinat. Ainsi d’ailleurs que la scène de crime elle-même, plusieurs témoins affirmant que de Broglie a été tué de face alors même que les balles retrouvées dans le cadavre l’avaient pénétré de dos. Les spécialistes s’accordent à penser que de Broglie a fait l’objet d’un assassinat politique en lien avec du trafic d’armes vers l’Afrique.

L‘assassinat du juge Renaud
Qui était-il ?
Incorruptible juge d’instruction bien décidé à mettre à mal le gang des lyonnais malgré ses accointances politiques, le juge Renaud était un homme traqué qui recevait de nombreuses menaces de mort. Ses méthodes musclées et sa propension à flirter avec les règles de la justice pour coincer les truands en font un ennemi particulièrement retors pour le gang des lyonnais.
Quels sont les faits ? Le 03 juillet 1975 à 3 heures du matin, alors qu’il revient de boite de nuit, Renaud est assassiné par un commando professionnel au volant d’une Audi volée. Les hommes portent des cagoules et prennent la fuite.
L’enquête : Elle piétine pendant 17 ans jusqu’à ce qu’un juge soit tenu de prononcer une ordonnance de non-lieu, faute de pouvoir établir la responsabilité du gang des lyonnais, largement connue en off, par la police et la justice locale.
Ce qui est troublant : Le gang des Lyonnais comprenait de nombreux membres du SAC qui disposaient du précieux sésame donnant accès aux ors de la République et offrait une relative impunité à ses détenteurs. De fait, il y a fort à parier que la mort du juge Renaud est intimement liée aux attaches très fortes entre le grand banditisme et les partis politiques (le RPR pour ne pas le citer) : Le juge Renaud enquêtait précisément sur le versement d’une partie du butin réalisé suite au braquage de l’hôtel des postes de Strasbourg au parti gaulliste.

La mort de Michel Baroin
Qui était-il : Grand maître du Grand Orient de France, touche-à-tout prodige, proche de Chirac et de Rocard, membre de la DST, il devient patron de la GMF, la mutuelle des fonctionnaires, qu’il réforme en profondeur en multipliant les investissements. Il acquiert notamment la Fnac ou un terroir bordelais. Devenu maire de Nogent-sur-Seine, il nourrit des ambitions politiques fortes et envisage de se présenter à la présidentielle de 1988 pour y incarner une troisième voie.
Quels sont les faits ? Le 5 février 1987, son avion décolle de Brazzaville.
L’avion est en parfait état et le pilote très expérimenté. Pourtant, peu après, l’avion s’écrase alors qu’il survole le Cameroun.
L’enquête : Elle conclut à un accident. Tout simplement.
Ce qui est troublant : On ne comprend vraiment pas ce qui aurait pu provoquer l’accident. Par ailleurs, durant l’année 1986, Michel Baroin avait été l’objet de curieuses coïncidences : un attentant perpétré dans une Fnac près de laquelle se trouvait l’homme d’affaires et d’Etat, revendiqué par l’Iran, un an, tout pile avant sa mort. Et la mort de sa fille, Véronique, fauchée par une voiture sans que le coupable soit arrêté… Surtout, Baroin était en charge des affaires africaines au moment du montage d’Eurodif, une entreprise spécialisée dans l’enrichissement de l’uranium.
Or, Eurodif fournissait de l’uranium enrichi à l’Iran, du moins jusqu’à la prise du pouvoir par Khomeini, lequel cherchait à faire pression sur les autorités françaises pour que celles-ci honorent le contrat malgré le changement de régime.
Et Baroin était un opposant farouche à l’idée de fournir à la République islamique iranienne une capacité nucléaire.

Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, un sujet bien intéressant pour beaucoup qui se posait des questions, je dois dire que lorsque l’on met les choses bout à bout, tout devient crédible….
Et puis c’est bien connu les gens qui l’ouvrent trop, ceux qui dérangent, les lanceurs d’alerte sont dans le viseur du gouvernement, même aujourd’hui, mais de cela j’en parlerais plus tard…..
Demain je partagerais avec vous les cinq autres personnes tués accidentellement ou suicidées qui proviennent de cet article. Pour le moment je vous souhaite un très bon jeudi remplit de choses positives.
Cet article et les images posées ici ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
Ce contenu a été publié dans France, Les Mots de Paula, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire