Bonjour à toutes & tous, une nouvelle semaine commence et j’ai déjà scrollé sur le net pour savoir ce qui a pu se passer depuis vendredi sur le sol africain .
Comme à mon habitude, j’ai décortiqué la presse et je vous en ai fait un condensé, puisque finalement le lundi, ce sont surtout les gros titres qui nous intéresse vraiment et si un titre accroche et bien on approfondit, mais dans l’immédiat je vous donne les informations que j’ai jugé assez importantes. Alors en voici la teneur :
AFRIQUE DU SUD – En colère contre l’accord migratoire conclu entre leur pays et les États-Unis, des manifestants pro-démocratie d’ESwatini ont battu le pavé vendredi devant l’ambassade américaine à Pretoria. Ils s’opposent à l’accueil par leur pays, des migrants expulsés des États-Unis. L’argent promis par Washington dans le cadre de cet accord irrite aussi les manifestants. Le roi Mswati III a réussi à conclure un accord avec le gouvernement américain pour recevoir 500 millions de dollars, mais le peuple swazi n’en recevra rien. Ce qui est injuste puisque des statistiques ont révélé que le Swaziland est le deuxième pays d’Afrique en termes de taux de suicide. On peut dire que ce sont des problèmes socio-économiques qui en sont la cause, tellement les gens sont pauvres et Sakhile Nxumalo, président du Swaziland Youth Congress abonde dans le même sens. Des militants ont brandi des banderoles réclamant la fin de la monarchie absolue.
SOUDAN DU SUD – De nouvelles inondations meurtrières ont balayé Unity, au Sud-Soudan, engloutissant des maisons, des écoles, des centres de santé, des terres agricoles et des pâturages. L’eau a anéanti le bétail et contaminé les sources d’eau. Cette nouvelle vague d’eau est due à des pluies intenses et au débordement du Nil.
La région est totalement dévastée puisque les précipitations antérieures ont recouvert les terres à 70 % des terres, affectant plus de 220 000 personnes. Le nouveau réseau de défense contre les inondations permettra au gouvernement de l’État de récupérer de vastes superficies de terres, qui seront mises à la disposition de 150 000 ménages afin qu’ils puissent se rétablir et reconstruire. Malheureusement les fortes pluies devant se poursuivre au cours des deux prochains mois, c’est 400 000 personnes de plus qui risquent d’être déplacées d’ici la fin de l’année.
CÔTE D’IVOIRE – À quelques semaines de l’élection présidentielle, la Côte d’Ivoire s’enfonce dans un climat politique tendu. Le 18 septembre, Laurent Gbagbo inéligible au scrutin du 25 octobre a déclaré qu’il ne soutiendrait aucun des cinq candidats en lice retenus par le Conseil constitutionnel . Selon lui, la compétition électorale est biaisée, car les candidatures validées ne reflètent pas le choix des grands partis politiques.
Dénonçant un processus privé de légitimité, il appelle ses partisans à une résistance démocratique et pacifique. Il faut savoir que Le Conseil constitutionnel a en effet invalidé plusieurs figures majeures de l’opposition, dont Gbagbo lui-même et l’ancien ministre Tidjane Thiam, ouvrant la voie à un scrutin largement dominé par le président sortant Alassane Ouattara. Ce dernier, au pouvoir depuis 2011, brigue un quatrième mandat, malgré que la loi fondamentale limite clairement le nombre de mandats à deux.
MALAWI – La tension monte après l’élection présidentielle de mardi dernier. Alors que la commission électorale n’a pas encore annoncé les résultats officiels, les deux principaux partis ont chacun proclamé la victoire de leur candidat. Le président sortant Lazarus Chakwera, du Parti du Congrès du Malawi, et son rival Peter Mutharika, ancien président et chef du Parti Démocratique Progressiste, affirment chacun avoir remporté le scrutin. Une déclaration prématurée qui a provoqué la colère de la commission électorale. Sa présidente, la juge Annabel Mtalimanja, a rappelé que plus de 99 % des votes ont été dépouillés, mais que les résultats doivent être publiés dans les sept jours suivant le vote, conformément à la loi. Elle appelle les partis au calme et au respect du processus.
TOGO – Ancienne ministre de la Défense, Marguerite Gnakadé, belle-sœur du président Faure Gnassingbé, a été arrêtée à son domicile mercredi dernier, selon les médias locaux et des sources de sécurité. Marguerite Gnakadè a dirigé le ministère de la Défense de 2020 à 2022 et est également la veuve d’Ernest Gnassingbé, le défunt frère de Faure Gnassingbé.. Au cours des derniers mois, elle a demandé à plusieurs reprises à ce dernier de quitter le pouvoir et de mettre fin au régime familial et s’était montrée de plus en plus critique à l’égard du régime, appelant le président togolais à démissionner et à mettre fin au régime autoritaire de la famille dans le pays.
Faure Gnassingbé est président depuis 2005, après avoir succédé à son père, qui a dirigé le pays pendant 38 ans à partir de 1967. Des rares opposants à Faure Gnassingbé ont osé prendre la parole sur les réseaux sociaux et ont critiqué cette arrestation. Une affaire à suivre.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour ce début de semaine, je vous retrouverais demain mardi dans la matinée, puisque je n’ai rendez-vous qu’en début d’après-midi pour ma séance d’immunothérapie (la dernière, ouf)…..
Prenez bien soin de vous et des personnes qui vous entoure et passez une merveilleuse journée dans le partage, l’amour et la paix.
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Paola