Monde – L’exil dans la mémoire : des rafles aux frontières disputées


Bonjour à toutes & tous, alors aujourd’hui, je voudrais rester en France, mais que le monde sache, puisque c’est important pour deux peuples en conflit actuellement et aussi pour le commun des mortels dont je fais partie puisse comprendre.
C’était un matin d’été, le 16 juillet 1942. Paris s’éveillait, mais dans l’ombre de ses rues tranquilles, les sirènes de la police retentissaient. En quelques heures, plus de 13 000 personnes (hommes, femmes, enfants) furent arrachées à leurs vies, à leurs écoles, à leurs boulangeries, à leurs souvenirs. Regroupés au Vélodrome d’Hiver, ils attendaient, sans comprendre, dans une chaleur étouffante. Il n’y avait ni toilettes, ni eau potable, ni réponse. Seulement des regards perdus.
On appelait ça une « rafle ». Mais c’était un piège. Un piège tendu par le régime de Vichy, avec la complicité des nazis, et le silence pesant d’une société qui avait appris à détourner les yeux.

Ce n’était pas la première fois que les Juifs fuyaient, qu’ils étaient pourchassés, ni la dernière. L’histoire du peuple juif est marquée par une longue traversée faite de persécutions, de déracinements et de stigmates. Depuis l’Antiquité, ils ont été chassés, rejetés, accusés dans l’Europe médiévale comme dans les empires modernes.
Mais cette histoire est aussi celle d’une résilience tenace, d’un attachement profond à la mémoire, à la culture, à la parole écrite et à la transmission.
Chaque époque a tenté de les effacer, et pourtant, leur identité n’a jamais disparu.
Elle s’est inscrite dans les livres, les chants, les prières et les gestes quotidiens.
Il faut comprendre que des siècles plus tôt, ils avaient quitté l’Europe, chassés par des pogroms, par des exclusions et des discours venimeux, mais un rêve s’était levé :
celui d’un foyer, quelque part où ils pourraient exister sans peur.

C’est ainsi qu’est né le sionisme, un mouvement qui voulait reconstruire ce foyer en Palestine, terre chargée de mémoire.
Après l’horreur de la Shoah, le monde avait une dette morale.
En 1948, on créa l’État d’Israël. Et ce qui devait être une réponse au traumatisme devint le début d’un autre. La terre promise n’était pas vide.
Elle était habitée par un autre peuple : les Palestiniens. Eux aussi furent dépossédés, déracinés, coincés entre les murs de l’histoire et les ambitions politiques. En Cisjordanie, à Gaza, dans les camps de réfugiés, leur souffrance résonnait avec une intensité similaire. Il y eu des négociations israélo-palestiniennes à Oslo en 1993. 

Deux peuples, deux douleurs, deux récits d’exil. 
Là où certains voyaient un conflit religieux, on découvrait surtout des combats de mémoire. Des enfants juifs et arabes naissaient dans des territoires disputés, apprenant très tôt que l’autre était une menace. Les cicatrices de l’Histoire devenaient des frontières, et la peur héritée de leurs parents devenait parfois colère. Les puissances étrangères s’en mêlèrent. Pour protéger, pour contrôler, pour servir leurs propres intérêts. Et peu à peu, le conflit local devint mondial.
Plus complexe, plus figé, plus sanglant.
Aujourd’hui encore, les mots “rafle”, “exil”, “déportation”, “colonisation” peuplent les récits, mais rarement côte à côte. Pourtant, si l’on regarde bien, les histoires s’entrelacent.

Ce que la rafle du Vél d’Hiv nous enseigne, c’est que l’indifférence tue autant que les armes. Ce que le conflit israélo-palestinien révèle, c’est qu’aucune nation ne guérit totalement de l’injustice. Mais dans les ruines de ces histoires, il reste une possibilité : celle d’écouter, vraiment.
Pas pour justifier, ni pour excuser, mais pour comprendre ce qui pousse des peuples à s’entretuer… et ce qui pourrait les réconcilier.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs, c’était ma réflexion matinale, ce que moi j’avais envie de dire et comment je le ressentais et je crois ou plutôt je suis persuadée que c’est l’amour entre les humains, (sans s’occuper de ce que veulent les dirigeants), oui je sais que l’amour universel sauvera notre humanité. Toutes les guerres doivent s’arrêter, au 21ème siècle, elles n’ont pas lieu d’être !!
Les images posées sur cet article ou plutôt cette narration ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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