Bonjour à toutes et tous, alors aujourd’hui je vais parler de la RDC, parce que la situation sécuritaire est de plus en plus catastrophique et cela dans l’indifférence générale de pas mal de journaux africains et même dans les médias étrangers, seulement personne n’en parle c’est le silence radio partout et pourtant, moi je vais vous parler d’un ami, un ami sur le terrain et sa vie est en danger chaque jour que Dieu fait !!!!
Pour beaucoup de jeunes en RDC, au Soudan, en Syrie, ou ailleurs.
La guerre n’est pas un événement ponctuel : c’est le décor de leur vie.
Elle façonne leur rapport au monde, leur confiance en l’avenir, leur capacité à rêver.
Et pourtant, malgré tout, ils continuent à espérer.
Là-bas sur place ne veut pas être cité. Il à trop peur. Ce jeune homme, né dans la guerre, grandi dans l’insécurité, vit aujourd’hui dans l’ombre d’un conflit qui ne cesse jamais.
Il m’a confié son désespoir, et j’ai promis de porter sa voix et celles de tous les désespérés de la RDC. Car derrière les discours diplomatiques et les stratégies militaires, il y a des vies. Des regards. Des rêves qui s’effondrent. Dans l’est de la République démocratique du Congo, les combats entre le M23 et les forces congolaises ont repris avec une violence inouïe. Des millions de civils sont déplacés, des villages sont désertés, et la peur est devenue une compagne quotidienne.
Le Rwanda est accusé de soutenir les rebelles du M23, tandis que Kinshasa tente de défendre son territoire. Mais au fond, ce sont toujours les mêmes qui souffrent : les innocents.
La France, comme d’autres grandes puissances, continue de vendre des armes à plusieurs pays africains. Maroc, Égypte, Tchad, Sénégal etc……
Les contrats se signent, les livraisons s’effectuent, et les conflits s’alimentent.
Officiellement, ces ventes sont encadrées, justifiées par la lutte contre le terrorisme ou la sécurisation des frontières. Mais à mon avis ce n’est pas le cas et peut-on vraiment parler de sécurité quand les armes circulent plus librement que les idées de paix ?
Ce sont souvent des hommes au pouvoir qui décident de la guerre.
Des hommes à l’égo surdimensionné, convaincus que leur vision du monde mérite le sang. Les femmes, elles, sont rarement autour de la table des négociations.
Pourtant, elles sont les premières à reconstruire, à consoler, à rêver d’un avenir sans fusils, sans morts, sans pleurs !!
La RDC peut désormais acheter librement des armes depuis la levée du régime de notification par l’ONU.
Mon grand-père disait : « La guerre, plus jamais ». Et je comprends aujourd’hui la gravité de ses mots. Car ce n’est pas seulement une question de politique ou de territoire. C’est une question de dignité humaine. De respect pour ceux qui n’ont rien demandé, mais qui paient tout. Pour que la voix de mon ami, même silencieuse, résonne. Pour que les puissants entendent enfin, que leur orgueil n’est pas plus grand que la vie d’un enfant. Ils s’entourent de discours guerriers, de récits de vengeance ou de grandeur, et oublient que ce sont des enfants, des mères, des familles entières qui paient le prix. Pour que, peut-être, un jour, les rêves des innocents ne soient plus écrasés. Alors j’écris. C’est tout ce que j’avais à dire aujourd’hui !!
C’est vrai que ces guerres partout dans le monde qui passent souvent inaperçues ou juste un banal entrefilet dans la presse, que tel pays en a bombardé un autre, que tel guerrier à prit tel territoire, et c’est tout rien sur la souffrance des populations, sur leurs peurs, leurs détresses, le manque de nourriture, de nuits sans sommeil, comment avoir confiance dans des gouvernements qui volent leurs vies…… Ca fait mal, en tant que femme, mère, grand-mère, arrière grand-mère, je n’arrive pas à concevoir un monde de paix tant que des hommes mèneront le bal pour leurs enrichissements personnels !!
Sur ce très bon jeudi et je vous laisse méditer……
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Paola
