Bonjour à toutes & tous, j’espère que vous avez passé un excellent week-end et que vous avez pu profiter du beau temps. Malheureusement dans certains pays, Espagne, Portugal, Grèce, des incendies sont meurtriers et ne peuvent être contenus dans l’immédiat, sans compter d’autres catastrophes naturelles ailleurs, mais c’est pas facile pour beaucoup de gens !!
Mais nous entamons la seconde quinzaine du mois d’août et nous sommes lundi, alors je vais comme à mon habitude décortiquer les actualités africaines et voir ce qui a pu se passer depuis vendredi dans le berceau de l’humanité.
J’en ai donc fait un condensé dont voici la teneur.
ALGÉRIE – C’est un fait divers certes, mais c’est au moins 18 personnes qui ont été tuées et 24 autres blessées vendredi dans un accident de circulation. Selon le bilan de l’agence algérienne de la protection civile. Leur bus a dévié d’un pont avant de plonger dans la rivière, dans l’est de la capitale algérienne. Pour tenter de porter secours aux passagers de l’autobus, ambulances et plongeurs ont été mis à contribution. Les circonstances de l’accident n’ont pas été communiquées. Alors que selon des témoins, le chauffeur aurait invoqué un dysfonctionnement mécanique. La presse locale affirme qu’une enquête approfondie est en cours.
Une journée de deuil national a été décrété par le président algérien Abdelmadjid Tebboune.
CÔTE D’IVOIRE – L’ancien président Laurent Gbagbo, s’oppose à un quatrième mandat d’Alassane Ouattara à la tête du pays. Le chef du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) a pris la parole samedi devant ses militants à Abidjan, pour dénoncer ce qu’il appelle une « dérive autoritaire » de la part de Monsieur Ouattara actuellement au sommet de l’État. Dans la foulée, il a indiqué qu’il sera bien dans la course lors de la prochaine présidentielle, l’homme de 80 ans a martelé sa volonté de faire barrage à l’actuel président, candidat déclaré à sa propre succession. Il faut savoir que Laurent Gbagbo est exclu de la liste électorale depuis fin 2018 après sa condamnation dans l’affaire du braquage de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest pendant la crise de 2010-2011.
GHANA – C’est vendredi que le chef de l’État ghanéen John Dramani Mahama a rendu un dernier hommage aux victimes du crash d’un hélicoptère survenu le 6 août. L’accident avait coûté la vie à huit personnes dont deux membres du gouvernement. Le pays leur a rendu un ultime hommage solennel en leur offrant des funérailles nationales. L’événement avait un caractère triste, la séparation. Face à la situation, le président ghanéen a exhorté la population à faire preuve de compassion à l’égard des familles éplorées. Alors que l’épave de l’hélicoptère a été retrouvée dans la région d’Ashanti, les causes du crash n’ont toujours pas été élucidées. L’enquête serait toujours en cours selon l’armée.
MALI – Les autorités militaires ont annoncé le 14 août l’arrestation d’un groupe de militaires et de civils, dont deux généraux maliens et un agent français présumé, accusés d’avoir tenté de déstabiliser le pays. L’annonce a été faite par le ministre malien de la sécurité, le général Daoud Aly Mohammedine, lors du journal télévisé du soir en assurant qu’une enquête approfondie était en cours et que « la situation était totalement sous contrôle ». Ces événements interviennent dans le cadre d’une répression continue de la dissidence par l’armée malienne à la suite d’un rassemblement en faveur de la démocratie en mai, le premier depuis que les soldats ont pris le pouvoir il y a près de quatre ans. Néanmoins, l’armée a fourni peu de détails sur les auteurs présumés du pseudo coup d’État, mais qu’il impliquait le ressortissant français impliqué, se contentant d’identifier l’homme comme étant Yann Vezilier et d’après le ministre de la sécurité, le Français aurait agi « pour le compte des services de renseignements français, qui ont mobilisé des responsables politiques, des acteurs de la société civile et des militaires ». La France n’a pas réagit sur l’arrestation de cette personne.
GUINÉE-BISSAU – La fermeture des médias portugais opérant dans le pays annoncée vendredi fait débat. La mesure concerne des services de presse de la Lusa ainsi que des chaînes de radio et de télévision. Leurs représentants ont jusqu’au 19 août pour quitter le pays. Les autorités bissau-guinéennes n’ont donné aucune explication. Le gouvernement portugais a condamné vendredi la décision du gouvernement du la Guinée-Bissau, jugée « hautement répréhensible ».
La ligue des droits de l’homme de ce pays d’Afrique de l’Ouest dénonce pour sa part la nature oppressive et autoritaire du pouvoir. Il semblerait que ces mesures interviennent alors que le président Umaro Sissoco Embalo a annoncé sa candidature pour un deuxième mandat à la tête du pays depuis la présidentielle de novembre 2023.
Ceci expliquerait peut-être cela !!
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour cette matinée, je vous abandonne, je vous retrouverais peut-être dans la journée ou bien demain ou je donnerai la suite de la série « Cimetière de la résistance » et comme avec Face je ne peux partager dans mes groupes, vous pourrez me lire ici. Je vous souhaite donc à vous et aux vôtres un agréable début de semaine et une belle journée dans la positive attitude.
Prenez bien soin de vous et de ceux qui vous entoure.
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Paola