Monde – Noël


Bonjour à toutes & tous, alors en ce 24 décembre, veille de Noël, je vais vous raconter une belle histoire que j’ai prise sur love movies HD20. Aujourd’hui, beaucoup de personnes croient en Dieu, d’autres en Allah, en Bouddha, en Jéhovah, à celui qu’ils veulent, mais ils croient et donc prient. Mais si beaucoup prient ces Dieu auxquels ils croient, pour certaines(es) leurs prières, ne sont pas en adéquation avec leurs actes. Personnellement je pense que pour aimer Dieu, il faut avant tout aimer les êtres humains et que ce sont nos actes qui prouvent notre humanité !
Voici donc l’histoire : 

Paul Newman est entré dans un refuge de Manhattan la veille de Noël 1983, vêtu d’un simple pull bleu marine et portant deux caisses en bois remplies de nourriture. Dehors, la neige s’accumulait dans les rues, et à l’intérieur du refuge, la panique s’était déjà installée. Les bénévoles s’affairaient avec des casseroles à moitié vides et des plateaux de pain qui ne suffiraient pas pour la longue file de personnes affamées qui attendaient à la porte. L’esprit des fêtes semblait lointain, remplacé par l’épuisement et la peur de ne pas pouvoir répondre aux besoins de ceux qui comptaient sur eux. Monsieur Newman posa les caisses sur le comptoir sans cérémonie.
À l’intérieur : des légumes frais, des bocaux, de la farine, tout venait de sa ferme à Westport, dans le Connecticut. « Où est la cuisine ? » demanda-t-il calmement, retroussant déjà ses manches. Certains bénévoles restèrent figés en réalisant qui il était, mais Paul Newman passa outre la surprise et se mit aussitôt au travail. Il alluma les feux, souleva les couvercles, et commença à couper des oignons comme s’il faisait partie de l’équipe depuis des années.

En moins d’une heure, la cuisine du refuge reprenait vie. L’ail grésillait dans l’huile d’olive, le pain gonflait dans le four, et une soupe épaisse à la tomate bouillonnait dans une énorme marmite. Monsieur Newman travaillait avec une concentration tranquille, son pull trempé de chaleur, ses mains en mouvement constant. Une jeune bénévole nommée Clara, qui épluchait des carottes à ses côtés, se souvint de lui s’approchant et lui disant : « Si on la rend assez consistante, personne ne repartira le ventre vide ». Lorsque les portes s’ouvrirent enfin, les premiers invités entrèrent lentement, leurs manteaux fins, leurs visages marqués par le froid. Paul Newman lui-même apporta les bols aux tables, se penchant pour saluer chaque personne. « Joyeux Noël », disait-il en posant les petits pains encore chauds tout juste sortis du four. Certains le reconnurent instantanément, les yeux écarquillés de surprise. D’autres ne virent en lui qu’un homme bienveillant, au regard fatigué, qui les servait comme s’ils étaient invités à sa propre table.

Un homme nommé Luis, qui dormait au refuge depuis plusieurs semaines, fondit en larmes lorsque Monsieur Newman posa devant lui une assiette de légumes rôtis.
« Je dînais comme ça avec ma famille, autrefois », murmura-t-il. Paul Newman tira la chaise en face de lui et resta. Il ne parla pas de ses films. Il demanda à Luis de lui parler de sa vie, de sa famille, de comment il tenait le coup. « Il m’a fait me sentir comme la personne la plus importante dans la pièce », raconta plus tard Luis à un autre invité.
Les enfants suivaient Newman comme une ombre, riant alors qu’il dessinait des visages souriants dans la farine renversée. À un moment, il s’assit avec une jeune mère et sa fille, coupant le pain de la petite en petits morceaux pendant qu’elle riait. Une femme nommée Denise se pencha vers une bénévole et lui souffla : « On dirait qu’il nous reçoit chez lui ».
Pendant des heures, Paul Newman passa des fourneaux aux tables. Il servait la soupe, remuait les casseroles, refaisait du pain, et revenait écouter les histoires des convives.
Le refuge rayonnait d’une chaleur que la ville enneigée n’avait plus.
Des rires résonnaient entre les tables. À minuit, plus de deux cents personnes avaient mangé à leur faim, et beaucoup étaient retournées se resservir.

Quand le dernier invité partit, Paul Newman resta pour balayer le sol et empiler les chaises. Ce n’est que lorsque la vaisselle fut terminée qu’il remit son manteau. Avant de s’éclipser dans la neige, il se tourna vers Clara et dit doucement :
« La nourriture compte. Mais être là avec eux, ça compte encore plus ». 
Le lendemain matin, aucun journal n’appela. Aucun journaliste ne se présenta. Monsieur Newman n’en avait parlé à personne. Cette nuit-là ne vivait plus que dans les souvenirs de ceux qui l’avaient vécue. Un bénévole dit plus tard : « Il écoutait plus qu’il ne parlait. Et il a fait en sorte que chacun se sente comme un invité d’honneur ».
Dans l’histoire du refuge, cette veille de Noël resta sans égale non pas à cause de ce qui avait été cuisiné, mais à cause de la manière dont un homme avait choisi d’être présent lorsque la ville avait détourné le regard.

Vous voyez chers(es) lectrices & lecteurs du monde, c’est pas seulement une belle histoire de Noël, c’est un conte pour toutes celles & ceux qui l’ont vécu.
Et il faudrait dans notre civilisations actuelle, plus d’hommes et de femmes remplit d’humanité, comme Monsieur Paul Newman. N’oubliez jamais que le plus beau des cadeaux est juste votre présence…..
Ce soir-là, Paul Newman n’a pas seulement servi des repas — il a offert de la dignité, de la chaleur, et un peu d’espoir.

Sur ce je vous souhaite à toutes & tous un agréable réveillon entourés(es) des vôtres en se penchant un tant soit peu sur ceux qui n’ont rien ou qui sont seuls(es).
Prenez bien soin de vous et des personnes qui vous entoure.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
Ce contenu a été publié dans Les Mots de Paula, Monde, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire