Bonjour à toutes & tous, alors ce mercredi je vais pas vous faire des blablas parce que ma fatigue est grande à la suite de ma séance d’immunothérapie d’hier, mais je viens vers vous ce matin pour vous parler d’un homme, un homme exceptionnel, un homme avec une voix merveilleuse, une voix qui a traversé les frontières du monde.
Il s’agit d’un homme dont la vie est une symphonie de courage, de talent et d’engagement, c’est Paul Robeson.
Né en 1898 à Princeton, dans le New Jersey, Paul Robeson est le fils d’un ancien esclave, son père William Drew Robeson s’est enfui à l’âge de 15 ans d’une plantation de Caroline du Nord où il était né esclave. Il avait entreprit des études et il a été diplômé de L’université de Lincoln en Pennsylvanie et est devenu pasteur de l’Église presbytérienne.
Dès son plus jeune âge, Paul Robeson baigne dans une atmosphère de dignité et de résilience. Brillant étudiant, il devient l’un des premiers Afro-Américains à intégrer l’université Rutgers, où il excelle autant sur le terrain de football que dans les amphithéâtres. Mais c’est sa voix qui le propulse sur la scène mondiale.
Une voix grave, puissante, qui fait vibrer les cœurs. Paul Robeson chante des spirituals, des chants populaires, des hymnes de liberté. Il joue aussi au théâtre et au cinéma, incarnant des rôles marquants comme Othello ou l’Empereur Jones.

Uta Hagen et Paul Robeson dans Othello (Broadway, 1944).
Au-delà de l’artiste, Paul Robeson est un militant infatigable. Il dénonce le racisme, soutient les travailleurs, défend les peuples colonisés. Son engagement lui coûte cher : son passeport est confisqué, sa carrière freinée. Mais il ne plie pas.
Il disait : « L’artiste doit choisir entre servir la beauté ou servir la vérité. »
Paul Robeson a choisi la vérité, et c’est ce qui fait de lui une figure inoubliable.
Il s’éteint en 1976, mais son héritage résonne encore.
Dans chaque voix qui s’élève pour la justice, il y a un peu de Paul Robeson. (Je vous laisse écouter la vidéo ci-dessous)
Alors comme je le disais hier dans mon article qui parlait Booker T.Washington, article peu lu d’ailleurs puisque je n’ai pu le partager pour les raisons que vous savez, mais on s’aperçoit que les descendants des esclaves africains vivant en Amérique, ont choisit de se battre pour faire valoir leurs droits et certains sont connus, d’autres un peu moins, mais toutes & tous ont laissé un empreinte indélébile dans l’histoire des afro-américains des USA. Voilà je vous laisse chers(es) lectrices & lecteurs, ce sera tout pour aujourd’hui, j’ai besoin de me reposer, je vous retrouverais demain, en attendant je vous souhaite à toutes & tous une agréable journée remplie de paix et de sérénité.
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Paola