Monde – Actualités Africaines


Bonjour à toutes & tous, alors une nouvelle semaine commence ou plutôt est commencée pour la plupart d’entre vous, surtout les actifs, mais moi ce matin je rame.
Néanmoins, cela ne m’a pas empêché de fouiner sur le net et de décortiquer l’actualité africaine afin de voir ce qui a pu se passer sur le continent depuis vendredi dernier.
J’en ai donc fait un condensé que je partage avec vous. En voici la teneur !!

CAMEROUN – À quelques semaines d’une élection qui pourrait prolonger les 43 ans de règne du président le plus âgé du monde, deux candidats majeurs de l’opposition camerounaise ont lancé leur campagne dimanche à Douala, un jour après l’ouverture officielle de la campagne le 27 septembre. Paul Biya, 92 ans, a passé près de la moitié de sa vie à la tête du pays et est désormais le deuxième plus ancien dirigeant africain en exercice. S’il remporte un huitième mandat de sept ans lors du scrutin du 12 octobre, il pourrait rester au pouvoir jusqu’à près de 100 ans. Après un nombre record de 83 candidats, les autorités électorales n’en ont retenu que 12 pour figurer sur le bulletin de vote, dont le président sortant. Mais les onze prétendants, ont de la peine à s’unir puisqu’ils n’arrivent pas à se mettre d’accord sur le  nom d’un leader unique !!

GUINÉE – Quatre ans après le coup d’État ayant renversé le président Alpha Condé, la Guinée connaît enfin la date de sa prochaine élection présidentielle. Le scrutin se tiendra le 28 décembre prochain, selon un décret lu samedi soir à la télévision nationale par un porte-parole du gouvernement de transition. Cette annonce marque une étape cruciale dans le retour à l’ordre constitutionnel, promise depuis longtemps par les autorités militaires. Elle intervient au lendemain de la validation définitive du référendum sur la nouvelle Constitution, un texte largement approuvé par les électeurs guinéens. La nouvelle Constitution, censée remplacer la Charte de la transition mise en place par la junte, modifie profondément les règles du jeu politique. Elle ne contient plus l’interdiction explicite faite aux membres de la junte de se présenter aux élections. Ce changement ouvre désormais la voie à une possible candidature du chef de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya, bien qu’il n’ait pas encore officiellement déclaré ses intentions.

GABON – Samedi 27 septembre, les bureaux de vote ont fermé leurs portes après une journée électorale marquée par une forte affluence dans plusieurs circonscriptions.
Les citoyens, attentifs au processus, ont suivi de près le déroulement du scrutin, certains filmant le dépouillement en direct pour en garantir la transparence. Ce double scrutin, visant à désigner 145 députés et des milliers d’élus locaux répartis entre conseils régionaux, municipaux et départementaux, constitue un test crucial pour le président Brice Clotaire Oligui Nguema, élu il y a six mois avec une large majorité. Son parti, l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB), espère obtenir suffisamment de suffrages pour soutenir le nouveau mandat présidentiel. Un second tour est prévu le 11 octobre dans les circonscriptions où aucun candidat n’aura obtenu la majorité absolue.

NIGÉRIA –  Le leader du peuple indigène du Biafra (IPOB), Nnamdi Kanu, s’est vu refuser sa demande de libération sous condition. Il est à noter que ce groupe séparatiste milite pour l’indépendance de la région du sud-est du Nigeria. La justice a estimé que les procureurs disposaient d’éléments suffisants pour réponde aux accusations de terrorisme portées contre lui par le gouvernement. Aloy Ejimakor, son avocat a réagi : « Nous sommes déçus. Notre client est toujours malade et reste détenu. Ce verdict intervient plus d’un an après que la Cour suprême a rétabli les charges de terrorisme à l’encontre de Kanu, détenu depuis 2015 après avoir été initialement arrêté pour terrorisme et trahison. Libéré sous caution en 2017, il s’était alors soustrait à la justice.
En 2021, il a été de nouveau arrêté dans des circonstances controversées, après avoir été attiré dans un autre pays africain par les services de renseignement nigérians, puis extradé vers le Nigeria. Obi Aguocha, homme politique nigérian s’offusque de ce verdict : « Dans ce pays, il y a deux ensembles de règles. Une règle pour les Igbos et une règle pour tous les autres Nigérians ». fin de citation

NIGER – Dans l’affaire qui oppose la société Orano à l’État du Niger, le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI) annonce une décision provisoire. Dans l’attente d’un verdict final, les autorités de Niamey ont interdiction de vendre les stocks d’uranium confisqués au groupe minier français qui s’estime spolié. Les arbitres du CIRDI ordonnent aussi la libération d’Ibrahim Courmo, représentant d’Orano au Niger, détenu depuis le mois de mai 2025. À la suite de cette décision, la société Orano s’est exprimé dans un communiqué, indiquant déplorer la détention prolongée de son représentant détenu illégalement et dit se réjouir du verdict provisoire énoncé par le tribunal d’arbitrage basé à Washington. En cas de non-respect de ces principes énoncés par le CIRDI, Orano se dit prête à initier des actions complémentaires, notamment pénales. De son côté, le Niger a réagi ce samedi 27 septembre, à la tribune de l’ONU. 

Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour cette matinée, je vous retrouverais demain, mais pour le moment je vous abandonne et je vous souhaite à vous et aux vôtres un agréable début de semaine ainsi qu’une belle journée, même si celle-ci est commencée depuis quelques heures. Prenez bien soin de vous et de ce qui vous entoure.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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