Bonjour à toutes & tous, alors en ce mardi matin qui est le dernier jour de septembre, j’ai voulu savoir ce qui avait pu se passer en Afrique ce jour là. J’ai donc trouvé quelques évènements dont certains que je ne connaissais pas, et je vais partager avec vous. Voici donc ces évènements :
30 septembre 1931 : Afrique du Sud – Début du mouvement de jeunesse « Die Voortrekkers » pour les afrikaners de Bloemfontein. Les Voortrekkers (« Ceux qui vont de l’avant ») en néerlandais sont les populations Boers qui ont participé au Grand Trek (Grande Migration) entre 1835 et 1852 en Afrique du Sud. Le terme voortrekker est apparu dans les années 1870 pour désigner les communautés boers qui avaient quitté la colonie du Cap au cours des décennies 1830-1840. La migration s’était terminée avec les créations des républiques boers au Transvaal en 1852 dans l’État libre d’Orange en 1854.
30 septembre 1966 : Botswana – Le pays adopte son nom après sont indépendance à l’intérieur du Commonwealth. Autrefois, le Protectorat britannique était appelé Bechuanaland. Le Botswana adopta son nom après son indépendance. Son économie, majoritairement liée à son voisin sud-africain, est dominée par les services (43 % en part du PNB en 1999), les mines (48 %), les industries (4 %) et l’agriculture (5 %). Son taux de transparence est de 6,1 en 2011 (5,4 en 2007) sur une échelle de 10, faisant du Botswana le pays le moins corrompu du continent africain.
30 septembre 1979 : Guinée Équatoriale – L’ex président Francisco Macias Nguéma est exécuté après un procès militaire pour génocide, meurtres de masse et détournements de fonds publics. Il a imposé une violente dictature en imposant le culte de la personnalité jusqu’au renversement de l’indépendance du pays. Sous l’égide de son Parti unique national des travailleurs (PUNT) il se déclare président à vie en 1972. En matière domestique, sa présidence est marquée par des tentatives d’africanisation et la persécution féroce des ethnies non-Fang. En affaires étrangères, il se retourne contre l’Espagne et s’allie avec le Bloc de l’Est, recevant le soutien de l’Union soviétique et de la Corée du Nord. La brutalité de sa dictature, caractérisée par des graves violations des droits de l’homme et une mauvaise gestion économique, provoque la fuite de dizaines de milliers de personnes.
30 septembre 1987 : Afrique du Sud – Des pluies torrentielles provoquent des inondations catastrophiques dans la province du Natal, actuelle Kwazulu-Natal, entrainant la mort de 500 personnes et causant d’importantes destructions matérielles.
Les inondations de septembre 1987 en Afrique du Sud sont la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l’histoire du pays. Sur une période de cinq jours commençant le 25 septembre, certaines parties de la province du Natal, dans l’est de l’Afrique du Sud, ont reçu jusqu’à 900 millimètre de précipitations. Les fortes pluies ont pris fin le 29 septembre. Les précipitations les plus importantes se sont produites dans les zones montagneuses, provoquant des glissements de terrain et des crues soudaines, en particulier dans les rivières. Les inondations ont endommagé plus de 30 000 maisons, laissant plus de 50 000 personnes sans abri. Les dommages ont été estimés à 500 millions $US. 14 ponts ont été emportés et les inondations ont détruit quatre aqueducs.
30 septembre 2022 : Burkina Faso – un nouveau coup d’État survient huit mois après celui de janvier 2022. Le président de la Transition, Paul-Henri Sandaogo Damiba est alors renversé et le capitaine Ibrahim Traoré prend le pouvoir. Le coup d’État de janvier avait été motivé par l’incapacité du gouvernement burkinabé à contenir l’insurrection djihadiste au Burkina. Un groupe d’officiers de l’armée a renversé le Président Roch Marc Christian Kaboré, installant la junte militaire du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration avec Paul-Henri Sandaogo Damiba à sa tête. Le coup d’État a été initialement bien accueilli par beaucoup au Burkina Faso, car le gouvernement précédent était devenu profondément impopulaire en raison de son incapacité à faire face à l’insurrection. Cependant, le nouveau régime n’a pas non plus été en mesure de vaincre les rebelles et a plutôt perdu encore plus de territoire au profit des djihadistes et d’autres militants. En , près de 40 % du Burkina Faso était contrôlé par des forces non étatiques. Pendant ce temps, Damiba a limogé son ministre de la Défense et a assumé lui-même le poste.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour aujourd’hui, cependant je vous retrouverais demain, mais pour le moment je vous souhaite à toutes & tous une agréable journée remplie de sérénité et de paix. Prenez bien soin de vous et des personnes qui vous sont chères, tout en sachant que la vie n’est guère facile pour beaucoup.
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Paola