Bonjour à toutes & tous, pour commencer je tiens à m’excuser de mon absence samedi dernier, mais parfois nous devons pallier à des priorités. Cependant, ce matin je suis là et pour commencer la semaine j’ai décortiqué l’actualité africaine pour voir ce qui a pu se passer au cours du week-end sur le continuent africain.
Comme à mon habitude, j’en ai fait un condensé des informations que j’ai trouvé assez importantes et que je partage avec vous.
En voici le contenu
TCHAD – Les députés et sénateurs, réunis en Congrès, ont majoritairement approuvé la révision constitutionnelle. Parmi les mesures phares de la nouvelle Constitution figure la mise en place d’un mandat présidentiel de sept ans renouvelable sans limites. Une mesure aussitôt dénoncée par l’opposition.
Le texte lève également l’incompatibilité des fonctions de chef de l’État avec des activités au sein d’un parti politique, alors que Mahamat Déby a été désigné président du MPS en janvier 2025. Parmi les autres changements, il y a l’allongement de la durée du mandat des députés à six ans ainsi que la création d’un poste de vice-Premier ministre. L’immunité des ministres est quant à elle restaurée, contrairement à la disposition inscrite dans le projet initial. Le vote au Parlement prévu le 13 octobre a donc été organisé avec une dizaine de jours d’avance.
TUNISIE – Un Tunisien de 51 ans a été condamné à la peine de mort mercredi dernier par le tribunal de Nabeul pour des publications Facebook jugées offensantes envers le président Kais Saied, la ministre de la Justice et l’institution judiciaire. Selon son avocat, il est poursuivi en vertu des articles 67 et 72 du Code pénal ainsi que du décret-loi 54, qui encadre la diffusion de « fausses informations ». Il a écopé de la peine maximale. Son avocat annonce un appel immédiat. Le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) dénonce une décision « extrêmement grave » et un « précédent dangereux ». Paradoxalement, la Tunisie continue de prononcer des peines capitales, mais n’a exécuté aucun condamné depuis 1991.
NIGÉRIA – Le 03 octobre, plus de 5 000 personnes ont fui MAIDUGURI, du nord-est du Nigeria vers le Cameroun voisin après que les militants de Boko Haram se sont emparés de la ville frontalière de Kirawa, dans l’État de Borno. Les insurgés de l’État nigérian de Borno, épicentre d’un conflit qui dure depuis 16 ans et qui est mené par Boko Haram et son groupe dissident Islamic State West Africa Province (ISWAP), ont intensifié leurs attaques cette année contre les civils et les forces de sécurité. Depuis le début de l’année, les insurgés ont envahi certaines bases militaires et communautés à Borno, avant d’être repoussés par l’armée après avoir appelé des renforts. L’assaut lancé jeudi soir a contraint le chef du district, Abdulrahman Abubakar, à abandonner son palais, qui a été incendié, tout comme une caserne militaire et des dizaines de maisons.
MALAWI – Le nouveau président Peter Mutharika a prêté serment. Celui qui a été président de 2014 à 2020 a été élu dès le premier tour du scrutin en septembre dernier contre le président sortant Lazarus Chakwera. Il fait donc son retour en politique à l’âge de 85 ans. Samedi, des milliers de personnes se sont rassemblées au stade Kamuzu de Blantyre pour assister à son investiture. Peter Mutharika prend ses fonctions à un moment où le Malawi traverse une crise économique. L’inflation galopante et les pénuries de carburant et de nourriture ont suscité un profond mécontentement à l’égard du gouvernement précédent. D’autres parts, le président du Malawi promet aussi de combattre la corruption qui fait rage dans le pays et de faire au mieux pour le pays qui dépend de l’agriculture et qui a été frappé par de récents chocs climatiques, notamment un cyclone dévastateur en 2023 et une sécheresse l’année dernière qui a détruit les récoltes.
CÔTE D’IVOIRE – Le Conseil national de sécurité a annoncé, jeudi 02 octobre, l’interdiction de toute manifestation contre l’exclusion de candidats de l’opposition.
La décision fait suite à la publication de la liste définitive des candidats par le Conseil constitutionnel, sans recours possible. Les autorités craignent des troubles liés aux propos haineux et aux fausses informations diffusées depuis cette décision.
Plus de 44 000 membres des forces de sécurité seront mobilisées pour assurer un scrutin sécurisé, avec des patrouilles mixtes en ville.
Malgré cela deux grands partis d’opposition avaient prévu une marche samedi pour réclamer un dialogue inclusif. Mais celle-ci a été interdite, évoquant un risque élevé de troubles à l’ordre public.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, ce sera tout pour cette matinée, pour le moment je vous laisse, je vous retrouverais plus tard en fin d’après midi ou bien demain.
En attendant je vous souhaite à vous et aux vôtres un agréable début de semaine et une belle journée remplie de choses positives.
Sachons prendre soin les uns des autres.
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Paola