Bonjour à toutes & tous, alors en ce mercredi matin je voulais aborder un sujet important, il s’agit des mariages d’enfants.
Je sais que ce genre de mariage est en recrudescence dans le monde, mais cette pratique perdure malgré tout !! Bien que l’âge de la majorité civile et l’âge pour contracter un mariage correspondent fréquemment à 18 ans, ils peuvent varier selon les pays et par conséquent, l’âge requis pour se marier peut être inférieur ou supérieur à 18 ans.
Même quand l’âge légal correspond à 18 ans, certaines traditions culturelles prévalent sur la législation et de nombreuses juridictions autorisent le mariage d’un ou une mineure avec le consentement des parents.
Il s’agit souvent d’un mariage forcé, qui bafoue les droits des enfants et entraîne des conséquences importantes, démographiques et à long terme, pour les garçons comme pour les filles. Les filles subissent des problèmes de santé mentale et sont privées d’accès à l’instruction et au développement professionnel ; elles sont également exposées à des complications résultant de la grossesse et de l’accouchement trop précoces où très souvent elles décèdent. Il existe peu de recherches sur les effets du mariage chez les garçons, qui sont néanmoins confrontés trop jeunes aux responsabilités d’entretien matériel du foyer, à celles de la paternité précoce et qui perdent l’accès à l’instruction et au développement professionnel. Le mariage des enfants est une conséquence de plusieurs causes : pauvreté, prix de la fiancée, dot, traditions culturelles, pression sociale ou religieuse, coutumes régionales, crainte que les enfants ne trouvent pas de compagne ou compagnon une fois adulte, l’illettrisme, et croyance que les femmes une fois adulte ne peuvent pas gagner leur vie.
Au regard de l’histoire, les mariages d’enfants étaient courants et cette pratique demeure répandue, notamment dans les pays en voie de développement : certains pays d’Afrique, le mariage de mineurs (moins de 18 ans) est particulièrement répandu : au Niger, au Tchad, au Mali, en Guinée, en République centrafricaine, au Mozambique, en Asie, en Amérique latine, au Bangladesh, au Népal et en Océanie et il se présente parfois dans des pays dit développés comme aux États-Unis où ces derniers sont autorisés dans 46 États.
À l’échelle mondiale, en 2018, les estimations avancent que 12 millions de filles sont mariées chaque année avant l’âge de 18 ans.
Dans les sociétés antiques et médiévales, il était courant que les filles soient fiancées dès la puberté ou même encore plus jeunes D’après M.A. Friedman, « arranger et conclure le mariage d’une jeune fille était la prérogative exclusive de son père dans l’antiquité israélienne ». La plupart des filles étaient mariées bien avant l’âge de 15 ans, souvent dès le début de leur puberté entre 11 et 12 ans.
En Angleterre, en 1275, les relations intimes avec une fille n’ayant pas atteint 12 ou 14 ans (selon les interprétations) étaient un délit et une autre loi, en 1576, a durci les peines lorsque la relation concernait une fille de moins de 10 ans. En Europe, l’interdiction du mariage des mineurs, et surtout des mineures, est assez récente. En France, ce n’est qu’en 2006 que l’âge légal du mariage est passé de 15 ans à 18 ans pour les femmes
Pourvoir une fille d’une dot à son mariage est une pratique ancienne, qui persiste dans certaines régions du monde. Cette coutume impose aux parents de céder une part de leurs biens à leur fille lors de son mariage En raison de certains aléas, les parents s’empressaient d’engager la main de leur fille, quel que soit son âge, dès qu’ils avaient amassé suffisamment de biens pour verser la dot. Tandis que dans les pays africains en particulier, il existe le prix de la fiancée qui est en réalité une dot versée par le fiancé aux parents de sa promise pour s’assurer leur consentement au mariage sans parfois le consentement de la jeune fille ou plutôt de la fillette à peine sortie de l’adolescence. On peut même dire que la valeur d’une fiancée est d’autant plus élevée qu’elle est jeune. Cette coutume établit un système économique où les familles marient leurs jeunes filles à celui qui propose la meilleure offre. C’est en réalité une vente en bonne et due forme !! Et même si le mariage est consenti des deux côtés, en réalité, les mariés sont ruinés avant le mariage puisque la dot profite surtout à la parenté !!! Alors franchement il est plus que temps que ces pratiques cessent….
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, c’était mon coup de gueule de ce matin. Je vous retrouverais plus tard dans la journée, mais pour le moment je vous souhaite un agréable mercredi remplit de sérénité et de paix.
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Paola