Bonjour à toutes & tous, alors ce matin je vais aborder un sujet sur lequel je reviens souvent sur le site, mais j’ai trouvé sur Facebook sur la page Développement personnel, Entreprenariat, Financement un article qui parle du silence assourdissant de certaines nations pour reconnaitre les horreurs de l’esclavagisme. Je pense qu’il est normal que nous en parlions encore, d’autant plus que nous, européens faisons partie de cette descendance africaine ou nos ancêtres depuis des milliers d’années ont migré pour trouver un monde meilleur. Néanmoins cette histoire se passe en l’an 1781 :
Voici donc l’histoire
LE JOUR OÙ DES AFRICAINS ONT ÉTÉ JETER VIVANT DANS LA MER ET MANGER PAR LES POISSONS
Écoute-moi bien.
Il y a des pages de notre histoire qu’on a voulu effacer à coups d’eau salée.
Mais même la mer n’a pas pu tout avaler.
Parce que le sang crie encore.
Le 29 novembre 1781, sur le navire ZONG, l’Afrique a pleuré ses enfants
et l’humanité a perdu son âme.
Le Zong est parti d’Accra, sur la Côte de l’Or le Ghana d’aujourd’hui.
Les captifs venaient de peuples fiers :
les Akan, les Ga-Adangbe, les Ewe, les Yoruba, les Fon…
Des hommes, des femmes, des enfants arrachés à leurs villages, vendus dans les forts de James, de Christiansborg, de Cape Coast, et embarqués comme du bétail vers la Jamaïque, colonie britannique. Ils étaient 440 âmes entassées dans l’obscurité,
enchaînées, affamées, privées de souffle. Mais ce n’était que le début de l’horreur.
Le capitaine Luke Collingwood, incapable de naviguer correctement, s’est égaré.
Le navire a manqué d’eau (potable)
Mais au lieu d’assumer son incompétence, il a choisi la barbarie.
Il a ordonné qu’on jette à la mer 132 Africains vivants.
Oui, vivants.
Des hommes, des femmes, des enfants.
Jetés dans les vagues, les mains ligotées, leurs cris étouffés par la houle,
leurs corps engloutis par l’océan Atlantique.
Et tout ça… pour l’argent.
À l’époque, les esclaves étaient assurés comme du bétail.
S’ils mouraient de maladie, le capitaine ne recevait rien.
Mais s’ils étaient »perdus en mer », la compagnie d’assurance devait payer une indemnité. Alors Collingwood a fait jeter nos ancêtres à la mer pour pouvoir toucher 30 livres sterling par tête, soit environ 4 000 livres au total l’équivalent aujourd’hui de plus de 600 000 euros.
Tu lis bien : des êtres humains, évalués comme du bétail, sacrifiés pour une somme d’argent. Et plus tard, les armateurs du navire ont eu l’audace d’aller devant un tribunal britannique pour réclamer le remboursement de leurs pertes.
Pas une seule poursuite.
Pas une seule condamnation.
Pas une seule excuse officielle.
Rien.
Les corps de ces 132 Africains sont toujours là-bas, quelque part dans l’Atlantique,
entre le Ghana et la Jamaïque.
L’eau est devenue leur tombe, et le vent porte encore les cris de ceux qu’on a voulu faire taire.
Les Européens ont appelé ça »la traite négrière ».
Mais appelons les choses par leur nom : C’était un génocide.
Un massacre économique.
Une barbarie blanchie par les livres d’histoire.
Quand j’entends encore certains dire que »l’esclavage, c’est du passé, maintenant regardez devant », je réponds : le passé ne meurt pas tant que ses leçons n’ont pas été apprises. Nos ancêtres ont été noyés dans la mer, et aujourd’hui, nous nous noyons encore dans l’oubli, dans la dépendance, dans l’ignorance.
L’Afrique ne doit plus être un océan d’oubli.
Nous devons apprendre, enseigner, raconter, graver, répéter, hurler notre histoire,
jusqu’à ce que même le vent s’en souvienne.
Chaque fois que tu regardes la mer, pense à eux.
Pense à ceux qui ont été jetés dans les flots parce qu’ils étaient noirs.
Pense à ceux qui n’ont jamais eu de sépulture.
Et promets-toi une chose : de ne plus jamais laisser d’autres décident de la valeur de ta vie. Parce qu’un peuple qui oublie son histoire devient un peuple qu’on efface.
Je suis L’IMPACTEUR
Et je jure devant la mer et ses vagues :
tant que je respirerai, aucun nom africain ne sombrera dans le silence.
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs du monde, j’ai rien d’autres à ajouter à ce récit, trop d’histoires méconnues, trop de silences et de non-dits, heureusement certaines personnes ne veulent pas que nous soyons la gomme qui efface l’histoire !
Sur ce je vous souhaite à toutes & tous un agréable mardi remplit de paix et de sérénité.
L’article et les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site. Paola