Afrique – Actualités Africaines


Bonjour à toutes & tous, tout d’abord je m’excuse de mon absence ces derniers jours, mais pour la Toussaint c’est toujours un peu compliqué pour tout le monde.
Néanmoins, ce matin je suis là, avec cette nouvelle semaine qui est commencée depuis quelques heures déjà et comme à mon habitude le lundi, j’ai scrollé sur le net afin de voir les informations africaines depuis quelques jours et je vous en ai fait un condensé.
En voici la teneur :

TANZANIE – De nombreux vols internationaux ont été annulés en raison des violences nées de la réélection contestée de la présidente Samia Suluhu Hassan avec plus de 97% des voix. De nombreux touristes sont bloqués à l’aéroport de Zanzibar. Une touriste française a déclaré : « Nous devons voyager de Zanzibar à Paris, mais nous ne pouvons pas parce que le vol de Zanzibar à Nairobi est annulé. Nous sommes donc coincés ici. Nous ne savons pas où loger, où dormir ce soir. Nous ne savons pas. Nous verrons bien ». Toutes ces personnes attendent qu’une chose, retourner chez eux, mais le climat politique demeure tendu en Tanzanie. Depuis mercredi dernier, les autorités ont imposé un couvre-feu. Des violences post-électorales ayant fait des centaines de morts selon l’opposition, ce que conteste d’ailleurs le pouvoir et dimanche, l’Union européenne a appelé les autorités à  »la retenue » afin de préserver des vies.

KENYA – C’est à la suite d’un glissement de terrain survenu vendredi soir dans la sous-localité de Machember, à Mukurtwo, dans le comté d’Elgeyo Marakwet dans l’ouest du Kenya qu’au moins 26 personnes ont été tuées, ce glissement de terrain a été provoqué par de fortes pluies. Malgré les routes quasi impratiquables, les équipes de recherche et de secours tentent d’atteindre les zones isolées. Le Kapsowar–Chesoi Road a été complètement coupé, compliquant les efforts de secours. Des soutiens aériens et des premiers intervenants ont été déployés pour évacuation et soins médicaux. D’autres régions, dont Tana River, Garissa, Laikipia et Kisumu, ont également subi des inondations, provoquant des pertes de bétail et le déplacement de centaines de ménages.
La police, la Croix-Rouge kenyane et d’autres autorités locales coordonne les efforts de secours et d’évacuation. Le public est invité à éviter les routes inondées, à se tenir informé des alertes officielles et à évacuer les zones à risque.

NIGÉRIA –Le pays est divisé entre un nord majoritairement musulman et un sud majoritairement chrétien. Depuis plus de 15 ans, une insurrection islamiste sévit dans le nord-est, principalement musulman, aussi le Nigeria a indiqué dimanche qu’il était favorable à l’aide des États-Unis dans la lutte contre les insurgés islamistes, à condition que son intégrité territoriale soit respectée. Cette déclaration intervient après que le président américain Donald Trump a menacé d’une intervention militaire dans le pays d’Afrique de l’Ouest, évoquant le traitement réservé aux communautés chrétiennes. Samedi, Donald Trump a affirmé avoir demandé au Pentagone de se préparer à une intervention “rapide” au Nigeria si le pays ne parvenait pas à réprimer les massacres visant les chrétiens.

SOUDAN – Très peu de médias européens en parlent, pouquoi ? Pourtant, des milliers de personnes auraient fui la ville d’El-Fasher, ravagée par la violence, dans la région du Darfour au Soudan. Selon les Nations unies, plus de 62 000 personnes auraient quitté la zone d’El-Fasher entre dimanche et mercredi. Mais beaucoup moins ont réussi à atteindre Tawila, une localité située à environ 40 miles (67 kilomètres) d’El-Fasher.
Les hommes et femmes épuisés arrivés à Tawila ont rapporté des récits d’horreur vécus en chemin. Ils ont raconté avoir survécu à des passages à tabac, à des tirs, et avoir traversé des rues jonchées de cadavres avant d’atteindre un lieu sûr. Les Forces de soutien rapide (RSF), un puissant groupe paramilitaire, ont pris le contrôle de la ville stratégique d’El-Fasher après un siège de 18 mois. Des témoins ont rapporté que des combattants allaient de maison en maison, tuant des civils et commettant des agressions sexuelles. Beaucoup de victimes sont mortes dans les rues, atteintes par des balles, certaines alors qu’elles tentaient de fuir vers la sécurité.

GUINÉE-BISSAU – La campagne des élections générales du 23 novembre a débuté samedi et doit s’achever le 21 novembre. Plus de 800 000 électeurs se rendront aux urnes pour élire le président et 102 députés de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Pour le scrutin présidentiel, douze candidats sont en lice dont le président sortant Umaro Sissoco Embaló. Il a pour principal adversaire, l’ancien président José Mario Vaz, tandis que le Parti pour l’indépendance de la Guinée et du cap vert, fer de lance de l’opposition, a été écarté du scrutin. Une première depuis l’indépendance de la Guinée-Bissau qui nourrit des appréhensions sur la crédibilité du scrutin à venir. Vendredi, a annoncé avoir déjoué une tentative de coup d’Etat, des officiers de supérieurs ont depuis été arrêtés.  La campagne électorale se déroule dans un contexte politique tendu.

Voilà chers(es) lectrices & lecteurs, ce sera tout pour cette matinée, je vous retrouverais peut-être en fin d’après-midi ou alors demain, mais pour le moment, je vous souhaite à toutes & tous un agréable début de semaine, et une belle journée même si cette dernière est pas mal avancée.
Prenez bien soin de vous et de ceux qui vous entoure.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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