Afrique – Évènements historiques


Bonjour à toutes & tous, alors ce matin je voudrais revenir sur des faits historiques qui ont eu lieu en terre africaine.
Car le 19 novembre est une date marquante dans l’histoire politique, diplomatique et sociale de L’Afrique.
Voici donc quelques évènements historiques notables sur cette date, en commençant par les plus anciens.

1924 – Naissance d’Eward Mutesa II, futur Kabaka du Buganda et premier président de l’Ouganda indépendant.
1969 – Séminaire de formation du PAIGC en Guinée-Bissau, renforçant la cohésion et l’orientation idéologique du mouvement.
1977 – Le premier dirigeant arabe, Anouar el-Sadate se rend à Jérusalem, ouvrant la voie aux négociations qui aboutiront aux accords de Camp David.
Mais là je vais revenir un peu en arrière, au Mali en 1968 avec un retour sur un long régime dictatorial qui a duré un peu plus de 23 ans.

1968 – Coup d’État militaire au Mali, instaurant un comité militaire de libération nationale. S’appuyant sur un mécontentement populaire grandissant à l’égard de Modibo Keita, un groupe de jeunes officiers, dont le lieutenant Moussa Traoré, renversent le  « père de l’indépendance » malienne le 19 novembre 1968. Les putschistes mettent en place un Comité militaire de libération nationale (CMLN) qui abolit la Constitution et instaure un régime d’exception dont le CMLN est l’organe suprême. Moussa Traoré devient officiellement président de la République et chef de l’État le 19 septembre 1969.

Il évince au passage le capitaine Yoro Diakité, autre putschiste devenu son rival qui occupait jusque-là la fonction de Premier ministre.
Le Mali de Moussa Traoré adopte une nouvelle Constitution le 2 juin 1974.
Lors des premières élections de la seconde République, en 1979, Traoré est l’unique candidat à la présidentielle et seuls des membres de l’UDPM sont candidats aux législatives. Envoyé en détention à Kidal, dans le nord-est désertique du pays, Modibo Keïta meurt le 16 mai 1977, à l’âge de 62 ans, dans des circonstances suspectes et encore non-élucidées. Empoisonnement ? Mauvais traitement ? Manque de soins ? Aucune autopsie ne sera jamais pratiquée sur le corps de l’ancien président.
De son côté, le régime de Moussa Traoré évoque officiellement un « œdème pulmonaire », tandis que des manifestations en marge de l’enterrement de Modibo Keïta sont violemment réprimées.
La jeunesse malienne est en première ligne dans la contestation du régime de Moussa Traoré. Une organisation, l’Union nationale des élèves et étudiants du Mali (UNEEM), multiplie les manifestations et les appels à la grève malgré son interdiction par les autorités.

Le 16 mars 1980, le secrétaire général de l’UNEEM, Abdoul Karim Camara, plus connu sous le nom de « Cabral », est arrêté. Torturé à mort, il décède le lendemain. Son assassinat provoque de nouvelles manifestations d’étudiants, qui s’affirment de plus en plus comme les fers de lance de l’opposition à Traoré.
Voilà plusieurs mois que la tension est à son comble entre le Mali de Moussa Traoré et le Burkina Faso de Thomas Sankara. Le 25 décembre 1985, profitant d’un nouvel incident dans la bande d’Agacher, une zone frontalière litigieuse que se disputent les deux voisins depuis des années, l’armée malienne lance une offensive en territoire burkinabé. Les combats durent cinq jours avant la signature d’un cessez-le-feu sous l’égide d’une médiation ouest-africaine. La bande d’Agacher, est finalement partagée entre les deux belligérants en décembre 1986, à la suite d’une décision de la Cour internationale de justice de La Haye, aux Pays-Bas.
Alors que de nombreuses voix et organisations politiques réclament le passage au multipartisme, commençant à faire chanceler le régime de Moussa Traoré à Bamako, la situation s’envenime également dans le Nord du pays.

Le 27 juin 1990, un poste de gendarmerie est attaqué par des touaregs armés à Ménaka. C’est le début d’une nouvelle rébellion touarègue, menée par le Mouvement populaire de l’Azawad (MPA) d’Iyad Ag Ghaly.
Sur fond de revendications en faveur du multipartisme, la grogne monte contre Moussa Traoré à Bamako. Le 17 mars 1991, plusieurs partis et associations politiques défilent dans la capitale en mémoire d’Abdoul Karim Camara, dit « Cabral », le leader étudiant assassiné le 17 mars 1980. Les manifestations du Mouvement démocratique sont réprimées dans le sang par les forces de sécurité. La situation est explosive dans la capitale malienne.
Le 26 mars 1991, plusieurs officiers montent un coup d’État, arrêtent Moussa Traoré, et mettent en place un
 Comité de transition pour le salut du peuple dirigé par le lieutenant-colonel Amadou Toumani Touré (ATT).

Comme vous le voyez chers(es) lectrices & lecteurs, tous ces évènements illustrent l’importance de la date de l’histoire africaine et les changements politiques sociaux qui ont eu lieu à cette période. Ce sera donc tout pour aujourd’hui, je vous retrouverais demain, mais pour le moment, je vous souhaite une agréable journée remplie de choses positives pour vous et les vôtres dans la sérénité et la paix.
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Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola" mon second prénom
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