En allant au Mali sur le terrain, Emmanuel Macron avait déclaré aux militaires en poste, en les regardant bien dans les yeux qu’il ne toucherait pas au budget de l’armée française ! Revirement de situation, il annonce 850 millions d’euro de coupe budgétaire en demandant au Chef des Armées le Général Pierre de Villiers de faire des efforts ! Devant la contestation du Général, ce jeune freluquet de Macron qui n’a même pas fait l’armée impose le silence au général en décrétant qu’il était le “Chef” ! Rappelons la carrière militaire de Pierre de Villiers. Né le à Boulogne en Vendée, est un général d’armée français, chef d’État-Major des armées du 15 février 2014 au 19 juillet 2017. Un militaire qui n’hésitait pas à être sur le terrain avec ses hommes, il était aimé et respecté par tous
De 1973 à 2003 – Après deux années de corniche au Prytanée national militaire de La Flèche, Pierre de Villiers est admis à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1975 . Il entre à la fin de sa formation dans l’arme blindée et cavalerie et rejoint l’école d’application de sa spécialité à Saumur . Il est chef de peloton de chars AMX-30 au 2e régiment de dragons à Haguenau dans le Bas-Rhin dès 1978
Il est ensuite entre 1979 et 1987 au 4e régiment de dragons de Mourmelon (où il y avait aussi un peloton de chars AMX30). Il commande l’escadron d’éclairage divisionnaire de la 7e division blindée (EED7) à Valdahon dans le Doubs. Il est également à trois reprises instructeur des sous-officiers et des lieutenants à Saumur en Maine-et-Loire
En 1989-1990, il est stagiaire à l’École supérieure de guerre (103e promotion de l’ESG) puis, en 1990-1991, stagiaire au Cours supérieur Interarmées (XLIIe session du CSI). Puis il est nommé comme chef de corps du 501e–503e régiment de chars de combat à Mourmelon-le-Grand dans la Marne. En juin 1999, il commande pendant cinq mois le bataillon d’infanterie mécanisée de la brigade Leclerc, entrée en premier au Kosovo avec l’opération KFOR. Pendant douze ans, il est en poste à Paris à l’état-major de l’Armée de terre, puis à l’inspection de l’armée de Terre et membre de la direction des affaires financières du ministère de la Défense.
De 2003 à 2008 – Le 03 à juin 2004, il est auditeur au Centre des hautes études militaires et à l’Institut des hautes études de Défense nationale. Adjoint au chef de cabinet militaire du Premier ministre le 1er juillet 2004, il est promu général de brigade le 1er décembre 2005. Il est nommé commandant de la 2e brigade blindée et commandant d’armes de la place d’Orléans le 1er août 2006, fonctions qu’il occupe jusqu’au 31 août 2008. Parallèlement, de décembre 2006 à avril 2007, il commande le Regional Command Capital (RCC) qui regroupe 2 500 militaires de 15 nationalités différentes lors de la Guerre d’Afghanistan.
De 2008 à 2014 – Il est nommé chef du cabinet militaire du Premier ministre à compter du 15 septembre 2008, fonction qu’il occupe jusqu’en mars 2010, date à laquelle il est remplacé par Bernard de Courrèges d’Ustou. Par décret du , il est nommé aux fonctions de major général de l’état-major des armées.
2014 – Le , il devient chef d’état-major des armées, succédant à l’amiral Édouard Guillaud. Chargé des attaques contre l’État islamique après les attentats du 13 novembre 2015, il juge que les nécessaires attaques militaires contre cette entité ne peuvent à elles seules garantir la paix et la sécurité, tout en appelant à conforter les moyens de l’Armée française.
Il coordonne les opérations extérieures Barkhane au Sahel, Sangaris en République centrafricaine et Chammal en Syrie et en Irak. Il est également en charge de l’opération intérieure à caractère antiterroriste, Sentinelle.
2016 – En décembre 2016, il s’exprime en faveur de l’augmentation du budget des armées, demandant sa hausse progressive pour le porter de 1,7 à 2 % du produit intérieur brut (PIB).
2017 – En mars 2017, durant la campagne présidentielle, le général Pierre de Villiers prend position publiquement pour l’augmentation du budget de la défense d’environ trois milliards d’euros par année, jusqu’en 2022, avec l’objectif d’atteindre 2 % du PIB. Il est reconduit dans ses fonctions de chef d’État-Major des armées, le .
Le mercredi , il expose devant la commission de la Défense à l’Assemblée nationale son désaccord avec les 850 millions d’euros d’économies réclamées pour l’année 2017 aux armées. « Je ne me laisserai pas baiser comme ça ! » lance-t-il. Ces propos sont tenus à huis clos. Mais une fuite est rapportée par le journal Le Monde.
Le 13 juillet 2017, lors du traditionnel discours aux armées, le président de la République, Emmanuel Macron, rappelle qu’il est “le chef” des armées et conteste sèchement les critiques, tenues à huis clos, du général de Villiers quant à la politique de réduction budgétaire imposée aux armées. La situation semble s’apaiser le 14 juillet avec le traditionnel défilé où le président et le général de Villiers paradent ensemble dans le même véhicule. Mais, le soir même, le chef d’état-major réitère ses critiques sur sa page Facebook en écrivant : « Parce que la confiance expose, il faut de la lucidité. Méfiez-vous de la confiance aveugle ; qu’on vous l’accorde ou que vous l’accordiez. Elle est marquée du sceau de la facilité. » Dans le Le Journal du dimanche du 16 juillet, Emmanuel Macron se montre une nouvelle fois très ferme et ouvre la porte à une possible éviction du chef d’état-major. « La République ne marche pas comme cela », indique le chef d’Etat. « Si quelque chose oppose le chef d’état-major des armées au président de la République, le chef d’état-major des armées change. » La question d’une démission du chef d’état-major est désormais posée, d’après le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, lundi 17 juillet sur Franceinfo. Selon France 2, une démission du chef d’état-major des armées serait inédite sous la Ve République
Il démissionne de ses fonctions aujourd’hui ce mercredi 19 juillet 2017; ce « fait sans précédent depuis 1958 » est, selon Le Monde, un événement historique. Sa décision est annoncée par un communiqué reproduit intégralement sur le site web de FrancetvInfo. Dans la même journée, le général François Lecointre est nommé pour le remplacer. Comme quoi Macron n’a pas tarder à mettre en place un autre général âgé de 55 ans, qui lui obéira surement le petit doigt sur la couture du pantalon.
Personnellement je pense que le Général de Villiers à eu raison et de se rebeller et de démissionner et pour ma part il est évident que manquer de budget pour nos armées est une atteinte à la Sûreté de l’Etat ! A mon sens avec la menace terroriste qui pèse sur notre pays chaque jour, peut avoir de graves répercutions sur la sécurité de la France et des français ! Mais le pire dans tout ça, c’est que j’ai retenu dans le discours de Macron une phrase qu’il a dite ouvertement, je cite : “Le terrorisme il faut apprendre à vivre avec” et ça à mon avis ce n’est pas digne d’un Président de sortir des conneries pareilles ! Mais je suis persuadée que Macron est la marionnette des holdings financiers, puisque ce sont eux qui apparemment auraient réclamé des restrictions budgétaires, car ils ont parlé je cite : “d’une loi de finance” !!! On se demande ce que cela veut dire finalement ! Paola