Cameroun – Des vérités bien sonnées





Mon ami Serge Anango sur Facebook a passé le post suivant et comme je n’aurais pas pu dire mieux, je le partage avec vous, je n’ai pas changé une virgule, c’est un petit peu long, mais cela vaut la peine qu’on s’y penche dessus !!

“Comme vous le savez tous, l’Activiste Patrick Nganang a été arreté il y’a quelques jours sous de fallacieux motifs.

J’ai pu lire des reactions ca et là au sujet de cet affaire, la conclusion comme d’habitude se resume à 2 choses:
– L’emotion est negre, en effet selon qu’on Aime Patrick Nguenang ou qu’on le déteste on adopte des positions qui sont purement emotionnel.
– L’Egoisme est Camerounais, en effet, selon qu’on compte sur le gouvernement pour manger ou vivre, on fait abstraction des Grands principes qui Regissent une démocratie.
Certains demandant une sanction plus sévère pour un « Outrage à Président » que pour un « Détournement de fonds publique ».

On nage en plein Delire.
Qui est Patrice Nganang? 
C’est un activiste Camerounais qui est professeurs d’une université à NewYork, il parait en lisant les Camerounais que c’est à la portée du Premiercretin….
Comme je l’ai dis, c’est un activiste politique, peu de personne savent ce qu’est un activiste politique.
L’activisme politique désigne un engagement politique privilégiant l’action directe. C’est une forme de militantisme dont l’une des modalités peut être de braver la loi, s’agissant d’actions qui peuvent être considérées comme violentes.

Au sens de cette définition, tous les héros que l’Afrique célebre encore de nos jours tels que:
– Nelson Mandéla
– Robert #Mugabe
– Martin #Luther_King
– #Malcolm_X
– Thomas #Sankara
Furent des activistes.

Un activiste a droit à sa liberté d’expression.

La liberté d’opinion, d’expression et d’information, ainsi que la liberté des activistes, journalistes et médias constituent l’un des fondements essentiels d’une société démocratique.

L’actualité nous le rappele sans cesse en occident et ceci tragiquement, trop de journalistes et activistes paient de leur vie leur engagement en faveur de la liberté d’expression. C’est le cas de James Foley, Les Caricaturistes de Charlie Hebdo.

En exerçant leur métier, c’est aussi notre liberté qu’ils défendent. Ils mettent des mots, des images et des sons sur les souffrances, et sur les espoirs de ceux qui, sans eux, seraient condamnés au silence.

La liberté d’expression et la liberté d’opinion font aujourd’hui l’objet de menaces croissantes. Dans un contexte de multiplication des crises, les activistes sont de plus en plus des cibles.

En 2013, parmi les journalistes tués, quatre sur dix ont été victimes de conflits. Mais l’enjeu de la protection de la liberté d’expression et de la liberté de la presse n’est pas limité aux situations de conflit et aux actes terroristes. 
Au Cameroun, des mesures législatives ou réglementaires qui restreignent abusivement la liberté d’expression, en favorisant l’ingérence de l’État contre l’indépendance éditoriale des médias. Différentes normes, notamment sur la pénalisation de tout cercle de reflexion, sur l’état d’urgence ou au prétexte de la lutte contre le terrorisme, sont utilisées pour interdire toute critique et justifier la fermeture de médias.

Dans ce contexte, la question de la protection des activistes et la lutte contre l’impunité sont des enjeux centraux de la liberté de la presse, alors que près de 90% des crimes commis contre les activistes et journalistes restent impunis.

La liberté d’expression est notamment reconnue à l’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et aux articles 19 et 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966.

Elle s’exerce sous toutes ses formes. Elle constitue un des piliers des sociétés démocratiques stables et garantit d’autres droits qui en découlent.
La liberté d’expression « comporte des responsabilités spéciales » et peut être soumise à des restrictions fixées par la loi. Ces restrictions, instaurées par l’Etat, ne doivent pas aboutir à remettre totalement en cause le droit lui-même. L’article 20 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques précise que « tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence est interdit par la loi ».

Nous ne sommes pas dans ce cas avec Patrice Nganang qui est ouvertement pour tous les opprimés, un combattant de la liberté. Un Patriote, un vrai.

La liberté d’expression est un droit fondamental. Ses limites sont des exceptions qu’il est parfois difficile de cerner et qui évoluent avec le temps et les usages.

Avant de condamner Patrice Nganang au nom d’une pseudo limite à la liberté d’expression, il convient de savoir ce que sont les limites de la liberté d’expression.

La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 énonce :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme, tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi. »

Le principe est ainsi posé mais encore faut-il connaître les limites MowaMfembena

Celles-ci sont relativement nombreuses du fait du nombre d’exceptions spécifiques touchant au statut particulier des personnes (devoir de réserve, par exemple) ou à la nature des informations concernées (secret médical, secret défense). On peut néanmoins citer quelques règles d’ordre général :

Limite 1 – Ne pas porter atteinte à la vie privée et au droit à l’image d’autrui.
Limite 2 – Ne pas tenir certains propos interdits par la loi : l’incitation à la haine raciale, ethnique ou religieuse, l’apologie de crimes de guerre ou du terrorisme, les propos discriminatoires à raison d’orientations sexuelles ou d’un handicap, l’incitation à l’usage de produits stupéfiants, le négationnisme.

Limite 3 – Ne pas tenir de propos diffamatoires : la diffamation se définit par toute allégation ou imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne. 
Il est possible pour se défendre d’une accusation de diffamation d’invoquer l’exception de vérité, c’est-à-dire de rapporter la preuve de la vérité de ses propos (sauf si la diffamation concerne un élément de la vie privée).
Limite 4 – Ne pas tenir de propos injurieux : l’injure se définit comme toute expression outrageante, termes de mépris ou invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait. Stella Berlino Kapa, ceux qui parlent d’injures à tort et à travers.
Limite 5 – Il existe également des limites spécifiques telles que le secret professionnel, le secret des affaires et le secret défense qui interdisent la publication et la divulgation de certaines informations.
Limite 6 – Certaines personnes, en raison de la fonction qu’elles occupent, sont tenues à un « devoir de réserve ». C’est le cas des fonctionnaires qui doivent exprimer leurs opinions de façon prudente et mesurée, de manière à ce que l’extériorisation de leurs opinions, notamment politiques, soit conforme aux intérêts du service public et à la dignité des fonctions occupées. Plus le niveau hiérarchique du fonctionnaire est élevé, plus son obligation de réserve est sévère.

Vous comprenez que ce sont des principes Simples, censé etre connu de tous les intellectuels Camerounais.

D’où vient il Que le débat porte sur sa nationalité? Certains lui demandant de se meler des affaires de son nouveau pays.

L’avez vous demandé à tous ces pillards de la société Camerounaise? 
L’avez vous demandé à Paul Biya???

Un homme ce sont ses actes, Patrice Nganang a commis beaucoup d’actes salutaire, il ne s’est pas que contenté de critiquer sur facebook.
Le taux de chomage au Cameroun rend les Camerounais oisif, haineux et jaloux, il a su faire de ca une force utile, en faisant ce beau monde travailler ensemble.

C’est toujours mieux de voir un Camerounais nettoyer les rues plutot que sur facebook à s’abreuver des betises sur des pages de bimbos facebook.

L’ingratitude Camerounaise consiste en le fait de balayer ces actes, comme s’il le faisait pour lui.

Des personnes, petites d’esprits pourraient se demander pourquoi un professeur d’une grande université Américaine prendrait il autant de risque dans un pays fantome truffé d’ingrat qui n’ont aucune conscience du role de PN?
Pourquoi veu-il informer à tout prix ? Que nous montrent des courageux comme Patrice Nganang qui risquent leur vie ? Que disent-ils, au fond ? 
Que tout homme est libre de se replier sur lui-même et de fermer les yeux, mais qu’en le faisant, il ampute sa propre liberté. <<Le courage, dit Hannah Arendt, libère les hommes de leur souci concernant la vie, au bénéfice de la liberté du monde>>

PATRICE NGANANG EST UN HOMME COURAGEUX, LE PEUPLE POUR LEQUEL IL SE BAT DEMANDE URGEMMENT SA LIBERATION.

TOUTE PERSONNE APPROUVANT CET ARRESTATION DEVRA EN DÉBATTRE ICI AU REGARDS DES PRINCIPES POSÉS.” 

Voilà je sais que la lecture est un peu longue pour certains, mais ce sont des vérités bien sonnées sur lesquelles chacun(e) devraient méditer dessus…. La liberté d’expression n’est pas respectée dans tous les pays comme au Cameroun surtout lorsque l’on critique le gouvernement, mais en France elle est acceptée sans problème et ceux qui ne comprennent pas cela n’ont qu’à se référer aux articles de loi !!! Paola



A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
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