Cameroun – Un taux de chômage important





Le 31 décembre 2016, le président de la République a dresser à ses compatriotes le bilan de l’année 2016, puis il a évoqué la question de l’emploi des jeunes. C’est une problématique permanente. Mais les données dans le domaine sont toujours difficiles à vérifier.  le ministère de l’Emploi quand à lui a organisé une conférence au cours de laquelle il a publié certains chiffres qui permettent d’avoir une idée globale de la situation.

Ainsi, selon cette source, le taux de chômage des jeunes au sens du BIT est plus élevé (6,0%) que celui de l’ensemble de la population (3,8%). En milieu urbain, ce taux de chômage est plus élevé chez les personnes ayant suivi un cursus académique général que chez ceux ayant suivi un cursus technique ou professionnel tant chez les jeunes de sexe masculin que chez ceux de sexe féminin.

Le taux de chômage au sens élargi des jeunes ayant suivi un cursus d?enseignement technique est respectivement de 10,1% et 10,4% pour les jeunes ayant les niveaux d’instruction secondaire technique 2nd cycle et 1er cycle contre 27,1% pour les jeunes ayant le niveau d’instruction supérieur. Plus grave la population active est très insuffisamment qualifiée. Notre source indique que 41% des actifs n’ont jamais été à l’école, et parmi les 49% ayant été à l’école, 45% n’ont été qu’à l’école primaire, 43% dans l’enseignement  secondaire et moins de 1% dans l’enseignement supérieur.

Au Cameroun, il vaut mieux être chômeur au village. En tout cas, selon les statistiques, le taux de  chômage en milieu rural semble être de faible niveau car il se situe en dessous de 5%. « Cette situation s’explique par le fait de l’auto emploi agricole et des travailleurs familiaux, avance le ministère de l’emploi. Cependant, de même que pour le secteur informel urbain, le travail rural est caractérisé par un sous-emploi endémique avec la prédominance d’activités à faible productivité, des rémunérations modestes et précaires, le manque de protection sociale, et une faible intégration dans l’économie informelle ».

Pour y remédier, le gouvernement doit porter la croissance à 5,5% en moyenne annuelle dans la période 2010-2020 ; ramener le sous-emploi de 75,8% à moins de 50% en 2020 avec la création de dizaines de milliers d’emplois formels par an dans les dix prochaines années ; et ramener le taux de pauvreté monétaire de 39,9% en 2007 à 28,7% en 2020. Mais les ajustements structurels s’invitent maintenant sur la table. (Source Cameroun info.net)

Il faut comprendre que la courbe du chômage est en constante évolution, car les personnes qui arrivent des villages s’inscrivent sur les listes des demandeurs d’emplois, mais la plupart d’entre eux ne justifient d’aucunes instructions ou formations quelconque…. De plus on ne peut pas dire qu’au Cameroun les infrastructures soient efficaces afin d’accompagner les futurs travailleurs, surtout quand on voit le genre d’accueil que l’on peut avoir dans les locaux ANPE… Que penser de cela et que doit-on en conclure ? Là est la question…. Je vous laisse méditer sur ce problème un peu pareil dans tous les pays du monde et je vous souhaite une excellente soirée entourés(es) des personnes que vous aimez…. A demain, gros bisous !! Paola



A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
Ce contenu a été publié dans Cameroun, Les Mots de Paula, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.