Je vais terminer cette journée par une nouvelle française en vous parlant d’une femme qui a marqué son temps !
“Elle s’est éteinte dans la sérénité, à Paris”, a déclaré l’un de ses trois fils, Emmanuel Faux, estimant que sa mère avait eu “une belle vie”.
Zeiza Gisèle Elise Taïeb est née à Tunis le 27 juillet 1927.
Après des études de droit en France, elle était retournée vivre en Tunisie. Avocate, elle était revenue s’installer en France en 1956 et épousa Paul Halimi. Deux enfants sont nés de cette union.
Engagée pour l’indépendance de la Tunisie, dont elle a gardé la nationalité, Gisèle Halimi s’est illustrée dans la défense des droits des femmes, notamment le droit à l’avortement et la reconnaissance du viol comme un crime.
Une chose pour un homme est de violer, une autre chose est de vouloir qu’on le sache dans son village. Gisèle Halimi, en 1997, alors qu’elle défendait la reconnaissance du viol comme un crime.
Quand une femme est violée, on commence par dire : “elle n’avait qu’à pas porter un jean collant, elle n’avait qu’à pas sourire, elle n’avait qu’à pas, elle n’avait qu’à pas.”
À la limite, elle n’avait qu’à pas exister en tant que femme, expliquait-elle en 1977.
Nous voulons la publicité (des procès pour viol).
Une chose pour un homme est de violer, une autre chose est de vouloir qu’on le sache dans son village, son travail, dans les journaux.
La publicité peut jouer comme un moyen de dissuasion.”
Gisèle Halimi s’engagea aussi dans la politique partisane. Elle a été députée apparentée socialiste de l’Isère en 1981.
Elle a aussi été ambassadrice de la France à l’Unesco de 1985 à 1986.
Cette grande dame a marqué à jamais de son empreinte la défense des droits des femmes.
RIP à elle, condoléances à sa famille endeuillée.
Mes amis(es) gardons en mémoire que nos droits acquis ont été par des êtres de valeurs comme Gisèle qui défendaient leurs convictions, la vérité et la loi…
Je vous souhaite à toutes & tous une agréable fin de journée ainsi qu’une douce soirée entourés(es) des personnes que vous aimez ! A demain.
Paola