Cameroun – Récapitulatif du fatidique 24 octobre 2020

.Bonjour à vous lectrices & lecteurs du site, je vais aujourd’hui et de suite revenir sur le drame qui s’est passé dans notre pays lors de la fatidique journée du 24 octobre 2020.
Nous sommes bien samedi 24 octobre 2020 autour de 11h 30, et je suis déjà devant les projecteurs et autres cameras pour incarner le PR dans un Shaw qui se nomme PBNEWS.
Le hic ici est que le premier sujet que j’aborde, que je développe traite du terrorisme, du radicalisme, et d’ailleurs pour ceux et celles qui m’ont suivis en live ont remarqué que la question de ce numéro était celle de savoir, comment éviter que la jeunesse se radicalise, et j’expliquais que toute personne qui se radicalise au point de vouloir supprimer les autres avec elle dans le meilleur des cas, oui mes chers compatriotes la main sur le coeur samedi dernier, quand en parallèle ils tiraient froidement sur nos petits.
En remontant leur timing, il se trouve que j’invitais les go à produire et à donner le plus possible l’amour aux djo.

Je leur disais qu’en tant que mamans, épouses ou même sœurs, et bien elles avaient l’obligation de donner de l’amour à tous les djo (hommes, garçons), même à un collègue.
Femmes vous le savez, même un doux, un tendre regard peut retourner un candidat à la radicalisation qui débouche sur le terrorisme !
Croyez en mon étude comportemental des extrémistes, tous sans exception ont manqué d’amour et le restant de leur vie ils ont propagé le contraire de l’amour.
Vous avez ben Laden, fils de riche mais mal aimé, vous avez même Hitler à qui il a manqué d’amour très jeune et bien d’autres. Oui je signe que tous les radicalisés au monde n’ont jamais eu la grâce de croiser ou de jouir de l’amour d’une mère, d’une sœur, à plus forte raison d’une femme, d’une conquête, car encore un mec qui a été aimé ne fût-ce que par sa mère ou ses sœurs, et bien ce dernier ne peut en aucun cas avoir des idées de se faire exploser la tête avec les autres ou même d’attenter à la vie d’autrui.

Mes chers compatriotes c’est donc dire dans ce premier sujet de mon Shaw samedi dernier, je plaidais au nom de l’amour que les go doivent toutes donner à leurs Bambinos afin de leur éviter une radicalisation qui découlerait immanquablement sur le terrorisme.
Je termine donc mon émissions vers 12h. Là, un collègue m’apostrophe au sortir du studio en me disant : “Mr le Président c’est grave à Moyuka” comme quoi, en m’expliquant qu’il m’envoyait des images via WhatsApp. Je lui affirme que je suis au dessus à mon bureau ou je vais me poser pour regarder ce que je venais de tourner et répondre à des messages donc que j’attendais ses photos sans faute.

JUSQU’À QUAND!??? 💔
Ce n’est pas un problème anglophone c’est le problème de toute une nation!!!
Tant du côté militaire, du côté civile, tout comme du côté des Amazoniens.
C’est le sang de nos enfants, de nos frères de nos parents de nos sœurs…

Je passe environ trente minutes et je remarque qu’il m’a rien envoyé, je vais sur Face aucune info dessus, je redescends donc au studio retrouver ce collègue, je vous rappelle qu’il a été enfermé récemment alors qu’il couvrait pour “My Media Prime”, la marche du MRC et je lui fais part de m’avoir pas eu ses images. Pour être tout à fait honnête il était tellement concentré à écrire sa chronique sur ce qui s’était passé à KUMBA, qu’il m’avait oublié, car ils allaient avec le chef des programmes improviser la première édition spéciale à ce sujet. Après que je fus venu perturber sa concentration, je reçus enfin les images.
Je remonte dans mon bureau pour les étudier et suivre l’évolution de l’info dans les réseaux sociaux. Je les publie sur mon compte perso, car personne vers 12h /13h n’avait eu vent de cela et là, je me rends compte que c’est pas Moyuka, mais à Kumba !!

Le gouvernement est dos au mur et doit prendre des décisions fortes et accepter que l’option militaire a montré ses limites.

Oui chers(es) vous toutes & tous, ce drame s’est passé au moment où je parlais de terrorisme. Très choqué, j’ai eu cette impression pénible à ce moment là, qu’ils avaient choisi me répondre quand j’étais en live, après je réalise après la douleur ressentie, qu’ils ne pouvaient avoir mes sujets à l’avance, ce même jour et en même temps.
Je crois pas aux coïncidences bref, je rentre à la maison et commence à partager l’édition spéciale sur face.
Jusqu’à 18h l’autre chaîne kmer qui rentre dans l’édition spéciale c’est bien Equinoxe et jusqu’au lendemain, même pas CRTV, Canal2, DBS, V4, tout le 24 s’est terminé.
Sauf “My Media Prime” qui couvre mieux que quiconque cette crise sans oublier Equinoxe.☝🏿Alors je me demande comment un aussi horrible attentat peut laisser des gens insensibles à ce point, comment des stations de radio qui se disent professionnelles ne couvrent pas un tel drame, drame qui touche des enfants, des parents, des familles entières Le jour même, il a fallut attendre le lendemain pour que ces médias donnent les infos !
Franchement il faut pas avoir de coeur pour faire savoir au moment du drame que chez nous, dans notre Cameroun on assassine nos enfants ! Kap

KUMBA KUMBA-CAMEROUN, LES ENFANTS😭😭😭😭 LES ENFANTS 🙆‍♀️🙆‍♀️🙆‍♀️DANS QUEL MONDE SOMMES NOUS DÉSORMAIS ? L’HORREUR À PRIS LA PLACE DE L’AMOUR.
PUISSE CETTE BOUGIE ILLUMINE LEUR CHEMIN ET QUE L’AMOUR REGNE UN JOUR. 

A propos Kap

Kap, écrivain, artiste, chanteur, surprend par ses textes satiriques mais toujours très engagés ! Auteur de deux titres à succès, "Girouette Président & Foutez le camp" très repris en Europe sont contre le régime politique en place au Cameroun. Vous pouvez trouver ces singles sur Youtube. Quand à son livre "l'Africain", qui est un tant soit peu autobiographique retrace quelques morceaux de vie de l'africain qu'il est ! Son ouvrage est publié par UniBook et pour le commander et l'acheter, rendez-vous sur Unibook.com
Ce contenu a été publié dans Article Kap, Cameroun, avec comme mot(s)-clé(s) , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.