Cameroun – Un tour au NO/SO avec ma constatation d’aujourd’hui

Bonjour amis(es) du net et du site.
Je commence cette journée de mardi en posant ce qui suit.
Oui, vous avez dit que je parle des affaires des autres, alors que mon pays traverse une crise sans précédent from 2016, date à laquelle je suis obligé de quitter le NO/SO où j’avais un petit job comme tant d’autres compatriotes, mais voilà, il fallait sauver mes fesses dans un climat de confusion, surtout que la majorité a cru au film, mais que non, les gars, les pères de familles tombent là-bas depuis bientôt 5 ans que ça dure.
Attention, même les enfants restent sur le carreau tellement nous avons avons perdu la boule.
Rien qu’à écouter les uns et les autres dans les débats à deux balles à ce propos dans nos TV du village de chacun, ou rien qu’à observer notre diaspora dispersée, et assez oisive du fait que l’étranger traumatise quand on n’a pas préparé son départ d’ici et son arrivé de l’autre côté, et bien, n’importe quel observateur peut conclure que tous les ingrédients étaient prêts pour que la sauce ait une odeur nauséabonde au NO/SO.
D’ailleurs jusqu’ici dans bien des régions ça reste le NO/SO, c’est pour eux là-bas, s’ils veulent ils ne se calment pas.
D’autres bien connus passent toujours dans les médias après avoir demandé à dératiser les concitoyens, après avoir proposé de raser les villages des gens avec toutes les tombes sans être inquiétés par la justice.
Certains vont même de chaînes en chaînes tellement le public les adule malgré la puanteur des propos à l’endroit des compatriotes.

D’autres encore ne savent que partager l’horreur tellement c’est banal pour eux qu’une force de maintien de l’ordre tombe, c’est même un argument pour trouver que le gars de Chantal ne maîtrise plus rien, et que sauf eux, aux affaires vont calmer les choses de ce côté là. N’importe qui se demanderait bien comment ces gens, malgré la présence de la Covid, et bien comment font-ils pour trouver des ressources, et puis qui les armes ?
Tous ou presque aiment bien entendre que tel bulu est au sol, or qu’en même temps quand il faut citer les proprios de sociétés, et bien là ce ne sont pas les bulu, mais la race dit-on des intelligents qui prospèrent, tandis que les bulu eux sont au sol et dire cela en reprenant leur lexique en ligne, c’est tribaliser le débat n’est-ce pas ?
Sérieux, qui aurait pensé qu’une partie du kmer ressemblerait à Bangui, ou à Ndjaména, des capitales habituées aux pratiques en cours au NO/SO ?
Va savoir ce qui nous y a poussé, et pourquoi la division de la côte d’Ivoire du temps de Laurent ne nous a pas servi de leçon, ou alors le fait d’avoir trop vu ce genre de choses du côté du Libéria du temps du Sergent chef Samuel Ndoe, avec le prince Johnson qui le captura et Charles Taylor, oui peut-être les kmer sont nostalgiques de ces temps de guerre ailleurs, sinon expliquez comment un peuple qui a à peine 50 ans de chemin avec 5 coupes d’Afrique, un quart de final en coupe du monde, des grands boxeurs comme Bessala, Emebé, Nganou ou Biyong, comment un peuple qui s’est fait connaitre par son Makossa, son Bikutsi jusqu’ici dansé au NO/SO, comment ce peuple dont le nombre d’intellectuels, de Dr et Prof en pratiquement n’importe quoi, comment des intello n’arrivent point à éveiller les esprits ?
Attendez là, c’est quoi un intello ?
Sérieux, dites la différence entre sots et intellos, et si oui le kmer n’a pas plus de sots que des intellos a trois fois rien au marché noir ?

Tout petits, nous pensions que la lumière était et resterait la recherche de tout prétendu intello, mais que non, c’est l’obscurité et sur ce, je vous invite à suivre leur débat dans la chaîne kmer de votre choix, ou à lire les influenceurs en dessous de la ceinture, c’est à la limite hilarant la qualité intellectuelle à la mode au kmer.
Et comment des intellectuels ne peuvent élever les esprits et surtout créer de l’emploi afin d’occuper les sots ? Si un intello chiale comme un sot, la différence entre les deux se trouve où s’il vous plaît ?
Et quand toubab comme Sarko nous rappelle avec raison que nous ne sommes pas assez entré dans l’histoire, et que nos peuples sont toujours rythmés par les mêmes sons de tambour, nous crions que non, il est fou le gars de la Carla Bruni, j’allais dire l’ex de l’autre Cecilia, oui nous allons l’enfumer, médire sur lui alors que la vérité c’est comme les fesses avec lesquelles nous sommes obligés de nous asseoir.
Sans blague, si après le Libéria dans les années 80, si après le Tchad dans les années 90, la côte d’Ivoire dans les années 2000, le kmer reprend le flambeau, histoire de faire comme les centrafricains voisins, et bien dites si le gars de Carla avait eu tort en 2007 à Dakar lorsqu’il eût le courage de nous rappeler chez nous que oui, nous ne sommes toujours pas assez entrés dans l’histoire !!!
N’est-ce pas si nous voulions entrer dans l’histoire ce jour là, et bien lorsqu’il nous rappelait qui nous étions, c’était le moment d’entrer dans l’histoire séance tenante avec lui, ceci en coupant son discours par exemple devant les caméras du monde entier tout en lui administrant une petite, juste une petite fessée publique, nulle doute que nous aurions sauvé notre honneur vrai ou faux ? Mais non , nous l’avions laissé nous mépriser car il nous disait bien la vérité. La preuve est qu’ il nous permettait d’entrer dans l’histoire, mais nous avions refusé alors que le stopper net en empêchant même qu’il retourne en France , et bien le monde entier aurait compris de suite que les gens de couleurs, les singes sans queues comme ils aiment à nous taxer étaient bel et bien en train d’entrer cette fois dans l’histoire avec la manière, mais non, nous avons préféré venir chialer dans les médias, et jusqu’à l’heure qu’il est, les propos de l’ex de Cecilia sont toujours d’actualité en observant le NO/SO où parce que tel parle une langue autre que la tienne, il t’en veux, et est prêt à te supprimer or qu’il est évident que les deux langues en opposition sont celles des différents colons qui, chez eux en occident ne s’opposent plus, mais tellement nous avons de la couleur que nous remettons en scène leur opposition barbare d’autrefois entre britannique et frenchis, c’est ça ou bien ce n’est pas ça ?

Attendez, si c’était au moins les Bakweré contre les Mbouda, ou les Bassa contre les Sawa, voire les Beti contre les Wadjo, ça se comprendrait, mais non ce sont des nègres français contre des nègres anglais c’est la patate, c’est si hideux comme conflit, la preuve que le noir a un pétard dans son cerveau.
Et n’allez pas raconter à nous autres que ce sont les anglais et français qui nous nous téléguide, nous autres n’avalons plus cette salade surtout que chez les bakala, l’ennemi du black c’est bien le black ce n’est jamais le toubab.
Pire, tout ce que le toubab sait des blacks, ce sont bien d’autres blacks qui les informent, parce que voulant passer pour des affranchis qui restent quand même des gens de couleur quoique partageant nos infos avec le toubab.
Enfin qu’il me soit permis de rendre hommage à ces brillants soldats qui ont laissé orphelins et veuves au non de leur amour pour notre patrie.
Si vous pouvez m’entendre, et bien sachez que votre sacrifice pour notre sécurité continuera d’en inspirer plus d’un.
La patrie ou rien nous vaincrons et surtout pas de quartier.👊🏿👊🏿👊🏿
C’était ma constatation du jour, la bonne journée chez vous.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site.
Kap

A propos Kap

Kap, écrivain, artiste, chanteur, surprend par ses textes satiriques mais toujours très engagés ! Auteur de deux titres à succès, "Girouette Président & Foutez le camp" très repris en Europe sont contre le régime politique en place au Cameroun. Vous pouvez trouver ces singles sur Youtube. Quand à son livre "l'Africain", qui est un tant soit peu autobiographique retrace quelques morceaux de vie de l'africain qu'il est ! Son ouvrage est publié par UniBook et pour le commander et l'acheter, rendez-vous sur Unibook.com
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