Plus de 500 migrants ont été interceptés ces deux derniers jours en mer Méditerranée par les garde-côtes libyens et renvoyés dans le pays, selon l’Organisation internationale des migrations. Dans le même temps, une vingtaine de personnes se sont noyées lors de leur tentative de traversée vers l’Europe. En seulement deux jours, mardi 20 et mercredi 21 juillet, plus de 500 migrants ont été interceptés en mer Méditerranée par les garde-côtes libyens et renvoyés dans le pays, indique sur Twitter Safa Msehli, porte-parole de l’Organisation internationale des migrations (OIM).
Répartis sur sept embarcations, les naufragés ont passé deux jours en mer, précise-t-elle à InfoMigrants.
Par ailleurs, selon les rescapés interrogés par l’agence onusienne au point de débarquement, une vingtaine de personnes se sont noyées en mer.
Depuis le début de l’année, au moins 792 migrants sont morts en Méditerranée centrale, d’après les chiffres de l’OIM. Dans le même temps, plus de 15 000 personnes ont été interceptées en mer et renvoyées en Libye, contre 12 000 pour l’ensemble de l’année 2020.
Le 15 juillet, l’envoyé spécial de l’ONU en Libye Jan Kubis a rappelé que “la Libye n’est pas un port de débarquement sûr”. “Les États membres qui soutiennent les opérations de retour de personnes en Libye devraient revoir leurs politiques, en gardant à l’esprit que les migrants et les réfugiés continuent de faire face à un risque très réel de torture et de violence sexuelle s’ils sont renvoyés sur les côtes libyennes”, a-t-il insisté.
Le même jour, le parlement italien a renouvelé son aide financière et matérielle aux garde-côtes libyens, dans le but de stopper les embarcations de migrants en Méditerranée centrale. Selon l’ONG Oxfam, l’aide italienne allouée aux autorités libyennes depuis 2017 s’élève à 32,6 millions d’euros.
Dans un rapport publié le 15 juillet, Amnesty International a accusé l’Europe de “complicité” au sujet des violence infligées sur les migrants en Libye. Les États membres “continuent honteusement d’aider les garde-côtes libyens alors qu’ils ont parfaitement connaissance des horreurs que les migrants subissent dans les prisons, après leur interception en mer, avait alors déclaré Diana Eltahawy, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnesty International.
Depuis le cessez-le-feu en Libye, signé en octobre 2020, les conditions de vue des migrants, déjà désastreuses se sont encore aggravées partout dans le pays. Ils font aujourd’hui face à une recrudescence des violences et des enlèvements par des trafiquants. Ces derniers, en perdant leurs revenus liés à la guerre, se sont rabattus sur les migrants pour les extorquer et ainsi trouver une nouvelle manne financière.
(Source : InfoMigrants)
Je pense que certains humains ont la mémoire courte en Europe surtout pendant les dernières guerres 14/18 – 39/45, des européens ont migré et ont trouvé de l’aide, je crois que beaucoup d’êtres humains ont oublié ce que voulait dire le mot SOLIDARITE.
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Paola