Bonjour à toutes & tous, alors nous sommes samedi et évidemment je parle pas politique actuelle ou misère du monde en Afrique ou ailleurs, parce que pour être franche y’aurait beaucoup à dire et à dénoncer. Non aujourd’hui je vais vous parler d’un homme qui a marqué l’histoire du Congo, il se nomme Pierre Savorgnan de Brazza, il est né le à Rome et mort le à Dakar, c’est une figure majeure de l’exploration et de la colonisation française en Afrique centrale. D’origine italienne, naturalisé français, il est connu pour ses expéditions dans le bassin du Congo. Issu de l’aristocratie romaine, il est attiré très tôt par l’aventure et l’exploration.
Après avoir servi dans la marine française, il se tourne vers l’Afrique centrale, fasciné par les récits des grands explorateurs. Ses expéditions, menées dans un esprit de pacification et de négociation avec les populations locales, lui permettent de remonter le fleuve Congo et de nouer des relations privilégiées avec les tribus. En 1880, il fonde Brazzaville qui devient rapidement le centre administratif de la colonie française du Congo. Son approche humanitaire et sa volonté de préserver les cultures locales le distinguent de ses contemporains, contrairement de Henry Morton Stanley surnommé “Boula Matari” (briseur de roches) , qui prônait une colonisation plus agressive.
Du 28 septembre 1897 au 28 avril 1900, Henri-Félix de Lamothe est Commissaire général du Congo français en remplacement de Savorgnan de Brazza mis à la retraite d’office et retiré à Alger où le climat lui est plus favorable qu’à Paris.
Le nouveau Commissaire instaure l’impôt de capitation dans le territoire, comme demandé par les sociétés concessionnaires. La rareté de la monnaie française au Congo français impliquait que cet impôt soit payable en nature.
Le territoire de l’Afrique équatoriale française est réparti entre une quarantaine de compagnies concessionnaires. Les sociétés qui se partagent l’exploitation de ces pays déciment les populations, soumises aux violences et aux brutalités : portage, travaux forcés, réquisitions et répression de toute tentative de résistance.
En 1905, pour toutes des raisons humanitaires, le ministre des Colonies alors Monsieur Clementel, demande à Brazza d’inspecter les conditions de vie dans les colonies. De cette mission, il tire un rapport baptisé le “rapport Brazza” qui dénonce les influences de l’intérêt privé dans la politique coloniale. Ce rapport restera pendant longtemps inaccessible au public.
La santé de Brazza se détériore. Au retour de sa mission, atteint de fortes fièvres, il est contraint de débarquer à Dakar. Le , veillé par sa femme et par le capitaine Mangin, il meurt à six heures du soir. La photo de Jacques, son enfant de cinq ans, disparu deux ans auparavant, a été placée à sa demande sur sa table de nuit.
Quant à l’Assemblée nationale, elle s’empresse de mettre son embarrassant rapport sous l’éteignoir. Son corps est d’abord réclamé par le gouvernement français. La Troisième République cherche en effet ses nouveaux héros.
Brazza, officier de marine aristocrate, élégant, héroïque, révolté par l’esclavagisme, apôtre de la paix, et surtout désintéressé, a un profil parfait à tous ces égards.
Il est envisagé de l’inhumer au Panthéon pour récupérer sa gloire intacte.
Sa femme Thérèse refuse l’honneur. Son corps est alors inhumé au Père-Lachaise, puis déplacé, trois ans plus tard, à Alger, où vivent sa veuve et ses enfants.
Sur sa tombe, l’épitaphe, rédigée par son ami Charles de Chavannes, indique que “Sa mémoire est pure de sang humain. Il succomba le 14 septembre 1905 au cours d’une dernière mission entreprise pour sauvegarder les droits des indigènes et l’honneur de la nation”.
Par contre, un Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza a été inauguré à Brazzaville en octobre 2006. Le projet avait été initié en 2005 avec la pose d’un première pierre par Denis Sassou N’Guesso, Omar Bongo et Jacques Chirac. Le Mémorial comprend une crypte ou reposent les dépouilles de De Brazza et de sa famille, ainsi qu’une exposition retraçant son parcours. Comme vous pouvez le constater chers(es) lectrices & lecteurs du monde, en lisant cet article, des gens biens ont existé et existent encore actuellement partout dans le monde. Quelle que soit notre couleur de peau, avant tout nous sommes toutes & tous des humains, et puis lorsque l’on y regarde de plus près, il y a environ 300 000 ans nos ancêtres venaient pour la plupart du berceau de l’humanité, en particulier l’Éthiopie.
Voilà chers(es) amis(es), ce sera tout pour aujourd’hui, je vous retrouverais lundi, mais pour le moment, je vous souhaite à vous et aux vôtres un agréable début de week-end et une belle journée qui va être ensoleillée. Prenez bien soin de vous.
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Paola