Bamiléké, un peu d’histoire





bouclier-en-vannerie-et-crane-de-singe-pygmees-baka-cameroun-gabonLes Bamilékés représentent un groupe socioculturel qui occupe les hautes terres de l’Ouest du Cameroun. Ils descendraient des Baladis qui seraient partis de l’Égypte au IXe siècle et qui arrivèrent en région Tikar au milieu du XIIe siècle. Et pour eux l’adoration des crânes est une façon de communiquer avec les défunts !

Vers 1360, à la mort du roi Ndéh, leur dernier souverain unique, les Bamiléké se sont divisés. Yendé, premier prince, a refusé le trône et traversé le Noun pour fonder Bafoussam. Sa soeur s’en est allée vers la région de Banso (il existe près d’une trentaine de villages Bamilékés dans le Nord-Ouest anglophone). Vingt ans plus tard, Ncharé le cadet, descend dans la plaine du Noun pour fonder le pays Bamoun. Quasiment tous les autres groupements Bamiléké nés entre le XVe siècle et le XXe siècle sont issus de Bafoussam.
Il y a plusieurs Chefferies… Elles sont au nombre de 11 chefferies de premier rang et 116 de deuxième rang
dans l’Ouest du Cameroun.

telechargement-19Une chefferie Bamiléké est en quelque sorte un micro-état centralisé autour d’un roi puissant jouissant d’un pouvoir de droit semi-divin. Le chef, appelé Fo’o, est un descendant de la dynastie fondatrice du village. Le pouvoir du chef est modéré par l’existence des sociétés secrètes : Comme quoi y’a pas que en France qu’il y a des sociétés secrètes hein !!!

Elles peuvent être administratives, comme le Conseil des neuf ou Mkamvu’u, religieuses, comme le Conseil des sept ou Mkam Sombeu, guerrières, comme les Madjoung ou Ku Gaing qui combattent les sorciers maléfiques totémiques

Les croyances Bamiléké traditionnelles sont toujours très vivaces. Les Bamilékés croient en l’existence d’un être suprême, appelé “Si”, ainsi qu’en de nombreux esprits ou divinités à portée plus limitée (dieu du village, dieu du quartier, dieu de la maison).

telechargement-20Le culte des ancêtres est très vif. Les funérailles rythment la saison sèche et constituent des grandes fêtes hautes en couleurs. Elles se déroulent une ou plusieurs années après le décès. Comme les Bamilékés pensent que l’esprit d’un défunt se trouve dans son crâne, souvent le crâne du défunt est déterré et sera gardé aux côtés des crânes de tous les ancêtres de la famille, dans une petite maison qui est destinée à cela. Des offrandes sont faites aux crânes, qui sont consultés régulièrement par le successeur de la lignée, notamment lorsqu’une question difficile concernant la famille se pose.

telechargement-21La société Bamiléké est élitiste mais aussi solidaire: la réussite personnelle est encouragée et récompensée par des titres de notabilité au sein de la chefferie. L’architecture Bamiléké se caractérise par sa démesure et son symbolisme. L’organisation des bâtiments dans une chefferie suit des règles strictes basées sur la cosmogonie Bamiléké. Les bâtiments, sont fait de bambous raphia et de chaume et sont surmontés de toitures pyramidales ou polypyramidales (appelées localement toits coniques). Les symboles cosmogoniques sont présents de manière récurrente.

Mais demain mes chéris(es) je vous raconterais la suite, un peu d’histoire n’a jamais fait de mal à personne….  Et puis partout dans le monde est-ce que quelqu’un connait vraiment son histoire ?? Vraiment je ne crois pas !!! Et puis comme le site est ouvert à tous, que nous sommes lu d’un peu partout, que le nombre de nos abonnés augmentent, alors autant intéresser tout le monde…  Paula




A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
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