Afrique – L’excision





J’ai trouvé sur Facebook hier au soir un post qui parlait de l’excision de petites filles !! Je vous le livre tel quel ! 

DjibrilMalacy Touba a partagé la publication de Souleymane Sawad.

#Somaliland : La tradition oblige de coudre le vagin des filles pour garantir leur virginité jusqu’au mariage

Au Somaliland, pays situé en Afrique de l’Est. Les jeunes filles restent cousues jusqu’au mariage. Avec juste un minuscule orifice, pour permettre aux fillettes d’uriner. Leur vagin devant être ouvert à l’occasion des rapports sexuels. Ce rituel est censé maintenir les jeunes filles « pures ».
La plupart des femmes de plus de 25 ans ont subi dans leur enfance cette mutilation, qui associe excision et infibulation: ablation du clitoris, mais aussi des petites lèvres, suivies d’une coupe dans la chair de la vulve avant que les grandes lèvres ne soient à leur tour cousues. On ne laisse qu’un minuscule orifice, pour permettre aux fillettes d’uriner puis, plus tard, à leurs règles de s’écouler
.
L’opération est généralement menée à l’aide d’un rasoir quand l’enfant a entre cinq et onze ans, sans qu’aucun antidouleur ne lui soit administré. Les jeunes filles restent cousues jusqu’au mariage. Leur vagin est alors ouvert soit à l’occasion des rapports sexuels — douloureux pour les deux partenaires — ou à l’aide de ciseaux.
Mieux vaut ne pas être une fille au Somaliland. Ce petit Etat de 4 millions d’habitants, non reconnu par la communauté internationale, les filles y sont cousues. Pour garantir leur virginité jusqu’au mariage, les protéger du viol, les protéger d’elles-mêmes contre de coupables tentations, laver une saleté originelle… La liste est longue des raisons et des croyances mises en avant pour justifier la persistance de cette pratique à laquelle, sous différentes variantes, nulle ou presque ne peut échapper.

Dans une petite maison blanche d’un quartier résidentiel de la capitale, Hargeisa, les sages-femmes de l’association Sofha (Somaliland Family Health Association) s’efforcent de soulager les douleurs. Sur les murs, des consignes sanitaires et ces phrases, manuscrites, comme autant d’appels à la résistance : « Se marier quand vous êtes prêtes et pas forcément avant 30 ans » ; « Dire à vos parents que votre bonheur vaut mieux qu’un million de dollars de dot ».
Pratiquer ces mutilations apportait auparavant non seulement prestige social, mais aussi un bon salaire. Opérer une petite fille prend une trentaine de minutes, et rapporte entre 30 et 50 dollars, une somme considérable au Somaliland.

Bianca FATOU: Contact@afrik-inform.com 

Les chiffres ont beau être connus, ils restent affolants. D’après le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), près de 98 % des femmes somaliennes ont subi des mutilations génitales à des degrés divers : ablation du clitoris, des petites et grandes lèvres, couture du vagin ou infibulation… Quel que soit le niveau d’intervention et malgré son interdiction dans la Constitution de 2012, l’excision au sens large reste couramment pratiquée dans le pays sur les fillettes de 4 à 11 ans. C’est pour en finir avec cette pratique d’un autre âge qui « viole les droits humains »que Sahra Ali Samatar, la ministre des femmes et des affaires familiales de Somalie, se bat depuis sa nomination, en février 2015. Elle a reçu ces derniers jours un soutien de poids : Omar Shermarke, le premier ministre, et 1,3 million de personnes ont signé une pétition en ligne lancée par Avaaz pour en finir avec les mutilations génitales féminines en Somalie. Il faut que le soutient vienne de tous les êtres humains du monde entier et que notre devoir est de le dénoncer ! Paola




A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
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