Nous allons commencer la journée par l’info qui concernent le Mali !
En effet, les présidents du Nigeria, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Ghana et du Sénégal ont été mandatés pour s’entretenir avec le président malien, afin de dénouer la crise alors que le pays connaît de graves troubles socio-politiques.
Cinq chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest ont tenter jeudi 23 juillet à Bamako, lors d’un sommet de quelques heures au format inédit, de dénouer la crise socio-politique qui secoue le Mali depuis le mois de juin, en réconciliant le président Ibrahim Boubacar Keïta et une opposition qui réclame son départ. À la veille de leur arrivée, les négociations se sont poursuivies en coulisses pour mettre un terme au plus important mouvement de contestation du pouvoir en place au Mali depuis le coup d’État de 2012.
Les présidents Muhamma Buhari du Nigeria, Mahamadou Issoufou du Niger, Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Nana Akufo-Addo du Ghana et Macky Sall du Sénégal ont été mandatés par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
Ils s’entretiendront avec Ibrahim Boubacar Keïta dans un hôtel de la capitale, puis conjointement avec l’influent imam Mahmoud Dicko – figure emblématique de la contestation et avec les dirigeants du Mouvement du 5-Juin (M5-RFP), la coalition hétéroclite de politiques, de religieux et de membres de la société civile qui réclame le départ du chef de l’État.
La délégation aurait quitter le Mali hier vers 17h30, après la publication d’un communiqué final.
Des recommandations approuvées par l’Union africaine, les États-Unis et l’UE
Par la voix de son négociateur, l’ex-président nigérian Goodluck Jonathan, la Cédéao a mis sur la table dimanche dernier des «recommandations» pour une sortie de crise, qui ont reçu le soutien de l’Union africaine, des États-Unis et de l’UE. «Le rétablissement d’une Assemblée nationale légitime et d’un gouvernement d’union nationale permettront au Mali de surmonter la crise actuelle», a déclaré mercredi à Bruxelles une porte-parole de la diplomatie de l’Union européenne.
Les cinq présidents vont peser de tout leur poids pour «renforcer» les efforts diplomatiques déjà entrepris et «entériner» un accord, selon une source proche des négociations.
Insécurité, économie et corruption
Au pouvoir depuis 2013, le président Keïta, dit «IBK», est massivement contesté dans la rue depuis juin. Au climat d’exaspération nourri depuis des années par l’instabilité sécuritaire dans le centre et le nord du pays, le marasme économique ou une corruption jugée endémique, est venue s’ajouter l’invalidation par la Cour constitutionnelle d’une trentaine de résultats des élections législatives de mars-avril.
Le 10 juillet, la troisième grande manifestation contre le pouvoir à l’appel du M5-RFP a dégénéré en trois jours de troubles meurtriers à Bamako, les pires dans la capitale depuis 2012.
La crise politique actuelle au Mali, dont une large partie du territoire, en proie à des violences djihadistes et communautaires sont quasi quotidiennes, qui échappent à l’autorité de l’État, inquiètant ses alliés et voisins, qui craignent que le pays sombre dans le chaos.
Le plan de la Cédéao prévoit la nomination rapide d’une nouvelle Cour constitutionnelle pour régler le litige autour des législatives, ainsi que la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale. La feuille de route a été bien accueillie par le camp présidentiel, mais a jusqu’ici été rejetée par le Mouvement du 5-Juin. «C’était donc hier que le dernier acte se jouait, le rideau va tomber», estimait mercredi un proche du M5-RFP.
(Source Le Figaro)
Nous suivrons de près bien entendu tout ce qui a pu se passer lors de ses négociations et nous vous en tiendrons informés. Personnellement je pense et cela sans parti-pris aucun que la part “de l’église” dans l’état est une mauvaise chose, les événements du monde l’ont déjà prouvé !
Sur ce je vous souhaite à toutes & tous une excellente journée de vendredi placé sous le signe de la positive attitude. Prenez soin de vous !
Paola