Cameroun – Le long voyage des montbéliardes au Cameroun

Bonjour à toutes & tous, aujourd’hui nous allons commencer cette journée avec un article plutôt sympa; en effet, le Cameroun vient d’acheter 165 montbéliardes et tente de les acclimater aux températures africaines. Si l’expérience réussie, elle pourra permettre d’augmenter considérablement la production de lait du pays. Des génisses montbéliardes pesant chacune près de 600 kg sont arrivées au nord du Cameroun il y a quelques mois, après un périple de plus de 5 000 km depuis les vallées enneigées du Jura. Pour s’offrir ces vaches françaises, le Cameroun a déboursé près de 750 000 euros.
Une somme colossale pour le pays. L’Afrique est un nouveau marché d’exportation pour ces montbéliardes appelées au secours pour combler le déficit en production de lait local.

Pour l’instant, pas de traite pour les bovins français. Leur premier défi, c’est de s’acclimater aux températures extrêmes de la région, jusqu’à 40°C à l’ombre, si loin du Jura. L’eau, une denrée rare, mais indispensable aux Jurassiennes. Pour espérer les faire produire beaucoup de lait, la ferme a dû s’équiper pour fournir 25 000 litres par jour aux vaches françaises. Pour les montbéliardes, une nouvelle vie sahélienne commence avec changement de régime alimentaire. Fini les bottes de foin de l’Hexagone. À l’heure du repas, place à la coque de coton, un granuleux produit localement que les vaches françaises doivent désormais consommer. La ration est de 6 kg par jour et par bovin.

Au Cameroun, cette importation de vaches française suscite beaucoup d’espoir dans un pays, où il manque chaque année 120 000 tonnes de lait. Dans cette région, les producteurs locaux rêvent tous de se voir attribuer une des montbéliardes. Le rendement des vaches camerounaises ne peut augmenter. Elles sont génétiquement moins performantes que les races étrangères. L’envol de la production de lait, une obsession dans ces régions arides d’Afrique comme au nord Cameroun qui attend dans les prochains mois, un nouveau contingent d’une centaine de bovins français.
(Souce : LCI – Mis à jour : 24/01/2021 à 12:13 – 23/01/2021 à 8:23h)

Personnellement je pense que c’est une très bonne expérience, mais de là à passer à -20° en plein hiver à 40° pour ces laitières là, j’aurais plutôt accepter ce défit avec des charolaises ou mieux des Normandes se serait mieux acclimater à la chaleur d’autant que l’hiver dans cette région le froid est bien moins vigoureux et l’été la chaleur atteint les 35° sans problème, la production de lait aurait été tout autant similaire.
De plus vont-elles s’habituer à cette nouvelle nourriture, rien n’est moins sur, pourtant le foin devrait pourvoir être cultivé en sol africain, ce serait un plus !
Enfin espérons que tout cela ne fera pas comme les tracteurs que le Cameroun avait acheté et qui sont restés en jachère depuis des lunes !!
Sur ce je vous retrouve plus tard, je vous souhaite un agréable mardi.
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Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
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