Mozambique – Six morts et des milliers de personnes sans foyer après le passage d’un cyclone

Après le passage du cyclone Eloïse, au Mozambique, le 24 janvier 2021.
Après le passage du cyclone Eloïse, au Mozambique, le 24 janvier 2021. BRUNO PEDRO / AFP

Six personnes, dont un enfant de moins de 2 ans, ont été tuées et des milliers d’autres se retrouvent sans foyer, lundi 25 janvier, après le passage du cyclone Eloïse, selon les équipes de secours et des organisations humanitaires.
Les inondations touchent durement les bidonvilles de la ville portuaire de Beira, épicentre du cyclone Idai. Des centaines de personnes se sont réfugiées dans une école et ont besoin en urgence de nourriture et de médicaments, a fait savoir à l’Agence France-Presse le porte-parole de l’Unicef pour le Mozambique, Daniel Timme, depuis Beira.
Le cyclone a touché terre dans la nuit de vendredi à samedi  dans la zone côtière du centre du Mozambique, à environ soixante kilomètres de Beira, provoquant des rafales de vent allant jusqu’à 150 km/h et des pluies torrentielles. « Près de 7 000 personnes ont été déplacées et plus de 5 000 maisons ont été détruites, endommagées ou inondées », a déclaré le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires, citant dans un communiqué des chiffres du gouvernement mozambicain. Le bilan pourrait augmenter dans les jours à venir.

Le Mozambique déjà touché en 2019

L’Unicef estime à 176 000 le nombre de personnes « gravement touchées » par Eloïse, dont une moitié d’enfants. Les équipes de secours étaient encore sur le terrain lundi matin pour aider les populations. Environ 142 000 hectares de terres agricoles ont été détruits par le cyclone, selon l’Unicef, ainsi que 26 centres de santé et 76 salles de classe.
Le Mozambique avait déjà été balayé par les cyclones Idai et Kenneth en 2019, faisant 700 morts, plusieurs millions de sinistrés et d’énormes dégâts matériels.
La dépression se déplace, désormais, vers l’Afrique du Sud, provoquant de fortes précipitations au nord du pays, ainsi qu’au sud du Zimbabwe et à l’est du Botswana. En Afrique du Sud, plusieurs accès au célèbre parc kruger ont été interdits. Des cours d’eau ont débordé, engendrant des inondations. Au Zimbabwe, les fortes pluies ont causé des inondations, des coulées de boue et la destruction d’infrastructures dans plusieurs provinces, selon le département des services météorologiques du gouvernement.
(Source – Le Monde avec AFPPublié hier à 12h50, mis à jour à 12h57)

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