Bonjour à toutes & tous, me revoilà donc parmi vous et je ne pouvais pas commencer ce dimanche sans vous parler du drame de Kumba.
Un massacre commis le 24 octobre 2020 par des groupes armés sur des élèves âgés de 12 à 14 ans, d’autres personnes parlent d’enfants plus jeune, celle de l’école de la Mother Franscica School dans la zone urbaine de Kumba, une ville de la partie anglophone du Cameroun touchée par la crise anglophone du Cameroun.
Déroulement de ce drame.
Le samedi 24 octobre 2020, vers midi, des assaillants habillés en civils, armés de machettes et d’armes de guerre arrivent sur trois moto et entrent dans une salle de classe où ils tuent des élèves âgés de 12 à 14 ans et blessent grièvement d’autres.
Le bilan s’élève à six élèves assassinés, 5 filles et un garçon, tous âgés entre neuf et douze ans ou 4 ou 8 morts selon d’autres personnes, les chiffres ne sont pas sur et treize blessés grièvement, soit dix 10 filles et trois garçons.
Le complexe scolaire privé Mother Francisca International Bilingual Academy, situé en pleine ville, n’avait lancé ses activités qu’en début d’année scolaire 2020/2021.
Dans une tentative de fuite, certains élèves sont blessés en sautant du second étage du bâtiment. Les blessés sont conduits vers l’hôpital de district de la ville.
Les autorités du Cameroun accusent des séparatistes armés luttant pour l’indépendance de l’Ambazonie. Les pro-séparatistes accusent le gouvernement d’utiliser de faux séparatistes et groupes infiltrés pour leur attribuer les crimes.
Mais s’en prendre à des enfants innocents et à des personnes non armées, traduit la lâcheté et la barbarie des assaillants.
Le 07 septembre 2021, le tribunal militaire de Buea a prononcé une condamnation à mort par fusillade sur la place publique à l’encontre de quatre personnes présentées comme des acteurs du massacre, néanmoins personne ne parle de où et comment ils ont été arrêté.
Les quatre présumés sécessionnistes avaient été inculpés pour ” terrorisme, hostilité à la patrie, sécession, insurrection, meurtre et possession illégale d’armes à feu”.
Mais à mon sens la mort de ces individus ne résoudra en rien et ne ressuscitera pas les enfants défunts tant que Paul Biya et son gouvernement ne feront rien pour apaiser les choses, la répression n’a jamais rien donné de bon et ce sont toujours des innocents qui paient le prix fort. Nous avons tous un devoir de mémoire afin que nul n’oublie la folie des hommes.
Tuer des enfants, des élèves, c’est l’école et l’éducation qu’on assassine, alors faisons toutes & tous voyager la flamme pour le repos de l’âme des enfants, afin que nul n’oublie.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site.
Je vous retrouverais plus tard dans l’après midi pour faire le point avec vous de l’évolution de ma pandémie de Covid-19 en Afrique.
Prenez soin de vous.
Paola