Mali – L’opposition dénonce une décision “illégitime” et “sans consultation”


Bonjour lectrices & lecteurs du monde, ce matin nous partons au Mali où les nombreux partis politiques et organisations de la société civile membres de cette plateforme estiment que le retrait de la Cédéao va, “à l’encontre des intérêts du Mali, contrairement à ce qui avait été annoncé au discours officiel”.
À leurs yeux, le colonel Assimi Goïta, président de transition, ne dispose pas du “mandat pour entraîner le pays dans une aventure aussi périlleuse, qu’il correspond pas aux missions assignées aux autorités de la transition”.
Dans un communiqué, la coordination des organisations de l’Appel du 20 février exprime ainsi sa “consternation” à l’annonce du retrait du Mali, conjointement avec le Niger et le Burkina, de la Cédéao. Au Mali, la coordination de l’Appel du 20 février, qui rassemble les partis politiques et les mouvements de la société civile opposés aux autorités de transition, dénonce une décision  “illégitime & sans consultation”. 

La Cédéao mène actuellement des consultations, en interne et auprès du Mali, du Niger et du Burkina Faso, après leur annonce dimanche 28 janvier de partir de l’organisation. Alors que cette décision soulève de nombreuses interrogations quant aux conséquences pour les États et les populations, elle soulève aussi une vague d’indignation, nettement moins audible, chez les opposants aux régimes putschistes, notamment chez la coordination de l’Appel du 20 février, au Mali.
Le communiqué déplore et explique le silence qui a suivi cette annonce surtout par la peur, les menaces et arrestations arbitraires ou des enlèvements de personnes fait par les services de la transition.  “Les chefs de la junte militaire au pouvoir au Mali ont trahi la confiance du peuple et de la communauté internationale”, affirment encore les responsables de l’opposition malienne dans le seul but est de rester au pouvoir !
Les organisations d’opposition parlent de l’absence de toutes consultations préalables et qualifient en conséquence cette décision de “chantage”.
Prise sans aucune forme de débat démocratique, elle traduirait le “manque de considération des putschistes au pouvoir envers le peuple malien”.
Une nouvelle fois, les opposants rappellent les autorités maliennes de transition à leurs propres engagements, notamment celui d’organiser des élections et de revenir à l’ordre constitutionnel.

La présidentielle, initialement prévue pour ce mois de février, a été repoussée il y a quatre mois, sans qu’aucune nouvelle date ne soit annoncée, sachant que le calendrier électoral avait été négocié avec la Cédéao, justement.
Depuis l’annonce des trois capitales, la Cédéao a fait savoir qu’elle envisageait une solution “négociée” pour ce retrait, qui devrait prendre une année selon les textes, mais que les trois pays sahéliens veulent effectuer “sans délais”.
(Source : Rfi)

Voilà chers(es) amis(es) les nouvelles données hier matin, mais il est certain que ces pays veulent leur autonomie.
Il fut un temps ou le Mali a déjà eu sa propre monnaie du 01 juillet 1962 et le 01 juillet 1984, remplaçant le franc CFA et ça n’a pas duré, mais perso ce que je constate, c’est que dans certains pays ce sont les personnes au pouvoir qui durent, on peut dire même qu’elles s’accrochent à leurs places, dans quel but, Dieu seul le sait !!
Ce sera tout pour aujourd’hui, nous nous retrouverons demain, en attendant je vous souhaite un agréable vendredi remplit de sérénité.
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Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
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