Le dernier incident si on peut appeler cela un incident est l’enlèvement de vingt deux personnes, anciens combattants de groupe rebelles ! En effet que sont donc devenus les 22 ex-combattants d’anciens groupes rebelles et de mouvements armés pro-gouvernementaux enlevés, le 4 septembre, par des hommes armés, dans le centre du pays ? Au Mali, l’inquiétude monte, les parents sont inquiets. Ils venaient de terminer une formation pour créer une unité mixte avec des militaires de l’armée régulière.
Trois jours après l’enlèvement des 22 ex-combattants, des informations contradictoires circulent sur leur sort. Certaines sont très peu rassurantes et malgré que l’enlèvement n’ai pas encore revendiqué plusieurs sources affirment que l’opération aurait été fomentée par des djihadistes.
Ce groupe d’hommes devait, après une formation qui s’est terminée il y a quelques jours dans la localité de Ségou, intégrer une unité mixte formée de soldats maliens et d’ex-rebelles du MOC (Mécanisme opérationnel de Coordination, personnel de la future armée malienne.
Permissionnaires, une vingtaine de personnes avaient pris place à bord d’un bus de transport avec d’autres passagers. C’est entre les localités de Douentza et Hombori que des hommes armés braquent le bus.
Devant l’urgence, le chauffeur s’arrête et on l’oblige à prendre une autre direction. Près de 10 km plus loin, ce sont les 22 ex-combattants de l’ex-rébellion et des groupes armés pro-gouvernementaux que l’on fait descendre et qui disparaissent avec les ravisseurs, laissant les autres usagers de l’autocar sur le bord de la route. Deux ou trois autres ex-combattants ont pu prendre la fuite. En janvier 2017, un attentat déjà avait frappé le quartier général du MOC, à Gao, tuant plusieurs dizaines de personnes.
Mais il est évident que dans ce cas de figure il y a un nid d’espions qui informe le groupe terroriste qui prépare tranquillement leurs forfaits ! Paola
