Monde – Le Devoir de Mémoire

Bonjour les internautes du monde, aujourd’hui est un jour de fête, de recueillement, de mémoire pour nous tous. Histoire mal connue pour beaucoup, nous sommes les garants de la transmission de notre histoire afin de mieux appréhender le cheminement.
Alors qu’est-ce que le 11 novembre ?

 Si l’armistice est signé le 11 novembre 1918, dans la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne à 5h15 du matin dans un wagon aménagé en bureau pour Foch, cela ne signifie pas pour autant que les conditions de guerre disparaissent aussitôt, mais cette date marque la fin des combats de la Première Guerre mondiale.
Un petit rappel, deux camps s’affrontent pendant la Grande Guerre. Le camp des Alliés (appelé l’Entente jusqu’en 1917) comprend la France, le Royaume-Uni, la Russie, qui sont rejoints en 1915 par la Serbie, la Belgique, la Roumanie, la Chine, le Japon et l’Italie, puis par les États-Unis et la Grèce en 1917., contre l’Allemagne, l’Autriche-Hongrie, rejointes par la Turquie (1914) et la Bulgarie (1915).

Cette guerre est appelée “mondiale” car, pour la première fois, elle concerne des pays de tous les continents.
Les pays qui se faisaient la guerre en Europe ont fait venir des soldats de leurs colonies. En 1914-1918, lors de cette première Guerre Mondiale, un corps d’armée composé ce sont environ 200 000 “tirailleurs Sénégalais” qui n’était d’ailleurs pas que du Sénégal puisqu’il y avait des tirailleurs algériens et ces troupes coloniales étaient appelées “LA FORCE NOIRE” qui se sont battus sous le drapeau français, dont plus de 135 000 en Europe. Environ 15 % d’entre d’eux, soit 30 000 soldats, y ont trouvé la mort. L’Afrique a payé un lourd tribu à la Grande guerre.


La cause ou le déclencheur de cette première guerre fut l’assassinat de l’héritier du trône d’Autriche, l’archiduc Franz Ferdinand, le 28 juin 1914 à Sarajevo. L’assassin était Gavrilo Princip, membre de la société de la Main Noire.
La Main noire (Црна рука, Crna ruka), ou L’Union ou la Mort (Уједињење или смрт, Ujedinjenje ili smrt), était une société secrète nationaliste serbe fondée en Serbie le 03 mars 1911 dans un appartement de Belgrade, elle était essentiellement composée de Serbes. Au moment de l’attentat de Sarajevo, nous allons remonter dans le temps.
En 1914, Sarajevo est la capitale de la province austro-hongroise de Bosnie-Herzégovine, arrachée manu militari en 1878 à l’Empire ottoman déliquescent.
Le royaume de Serbie est son plus proche voisin.


L’Autriche-Hongrie, catholique, se méfie de ce riverain orthodoxe qui regarde vers la Russie. Sarajevo compte, à l’époque, 40 000 habitants : 15 000 musulmans, 10 000 Serbes, 5 000 Grecs orthodoxes, 5 000 juifs et 5 000 catholiques autrichiens et croates. Nous étions le 28 juin 1914, les notables croates, les commerçants juifs, le maire Fehim Efendi Curcic, attendent à la gare François-Ferdinand, 51 ans, accompagné de son épouse Sophie Chotek, duchesse de Hohenberg.
En tant qu’inspecteur général de l’armée, l’archiduc est venu superviser les manœuvres des 15e et 16e Corps des forces austro-hongroises.
Le général Oskar Potiorek, gouverneur de la province, l’accueille avec des présents : un kilim (tapis brodé) vert et bleu, un livre de contes hébreux, un crucifix en bois de rose et une gourde de slivovitz, une eau de vie de prunes. Chaque communauté a tenu à montrer son respect au souverain. Elles n’ont qu’à se féliciter du remplacement de l’administration turque par l’administration autrichienne qui a apporté le tramway, une centrale électrique, le chemin de fer, des usines, des hôpitaux, des musées.
Cinq voitures et une sécurité minimum attendent les altesses. C’est alors que sept conjurés de la société secrète s’embusque sur le parcours ou doit passer l’Archiduc Ferdinand en vue de son assassinat. Ces terroristes jeunes et inexpérimentés vont vainement essayé de tuer François Ferdinand au départ du cortège. Arrivé à l’hôtel de ville, François-Ferdinand s’en prend aux officiels. “Dois-je m’attendre à d’autres bombes en guise de cadeaux ?” hurle-t-il.
Le général Potiorek lui suggère de se replier au Konak, siège du gouvernement. Mais l’archiduc refuse : il ira visiter les blessés à l’hôpital militaire comme prévu. Pour s’y rendre, il faut remettre en branle le cortège princier qui prendra un autre chemin.
Mais Gavrilo Princip, toujours sur le parcours à cet instant, sort d’une boutique où il vient de s’acheter un sandwich. Lorsqu’il voit passer la voiture de l’archiduc, il se précipite et la rattrape au niveau du Pont Latin. A moins de 2 mètres du véhicule, il dégaine son Browning 38 mm et tire. Une balle traverse la porte du coupé et atteint la duchesse à l’abdomen, une autre touche François-Ferdinand à la jugulaire. Sophie s’effondre sur les genoux de son mari qui saigne abondamment. Elle décède à 10 h 45 et François-Ferdinand à 11 heures. 

Dans toute la ville, Croates et musulmans s’en prennent aux Serbes, dont les propriétés, comme le luxueux hôtel Europa, sont saccagées. Potiorek doit même décréter l’état de siège pour mettre fin aux violences.
L’Autriche-Hongrie exige de pouvoir enquêter jusqu’à Belgrade sur les ramifications du complot.
La Serbie refuse, le ton monte.
Le 28 juillet, les deux pays entrent en guerre.
Puis, en moins d’une semaine, par le jeu des alliances internationales et des ultimatums, c’est comme cela que le conflit est devenu mondial.

Les conséquences de cette guerre sont catastrophiques : 10 millions de morts, 6 millions d’invalides (les “gueules cassées”), et 10 millions de morts supplémentaires en Europe dus à la grippe espagnole de 1918-1919.
Et même si l’armistice signifiait la fin des combats, il a fallu encore attendre 8 mois pour négocier et signer un accord de paix. C’est le traité de Versailles, signé dans le château royal, le 28 juin 1919. Ce traité de paix était très dur pour les Allemands, car ils ont dû redonner les régions d’Alsace et de Lorraine à la France. L’Allemagne a dû aussi accepter de payer des sommes énormes, ainsi que la présence de soldats français sur son territoire.
Voilà donc toute l’histoire de la première guerre mondiale et nous artistes, écrivains, historiens, professeurs, etc nous avons le devoir de transmettre l’histoire aux futures générations du monde
Ce sera tout pour aujourd’hui chers(es) amis(es) nous nous retrouverons demain, en attendant, je vous souhaite à toutes & tous une agréable après midi remplit de joie et d’amour.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
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