Afrique du Sud – Etat de catastrophe nationale décrété

Si la corne de l’Afrique a en ce moment une sécheresse hors norme, il en est pas de même pour l’Afrique du Sud qui subit des inondations catastrophiques.
Près de 450 personnes sont mortes à la suite des intempéries de ces derniers jours dans la ville de Durban. Face à ce désastre sans précédent, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a décrété l’état de catastrophe nationale.
Les précipitations commencent enfin à se calmer. Et l’Afrique du Sud essaie toujours d’évaluer les dégâts causés par les récentes inondations dans la région de Durban (sud-est du pays). Lundi 18 avril, le président Cyril Ramaphosa a dressé un nouveau bilan lors d’une allocution télévisée : on compte désormais 443 morts et 48 personnes sont toujours portées disparues. Les secouristes restent mobilisés pour venir en aide aux plus vulnérables dans la province de KwaZulu-Natal, où 4 000 maisons ont été rasées.
Le président Ramaphosa estime que 40 000 personnes sont affectées par la catastrophe, quasiment privées d’eau depuis plus d’une semaine, d’électricité et de nourriture. Environ 10 000 soldats ont été déployés en renfort pour chercher des survivants et pour assurer l’approvisionnement en produits essentiels.

Depuis le week-end des 9 et 10 avril, la ville portuaire de Durban, sur la côte est de l’Afrique du Sud, vit sous des conditions comparables à celles d’un cyclone. Une quantité de précipitations, inégalée depuis plus de soixante ans, est tombée avec des conséquences dévastatrices. Des glissements de terrains ont emporté ou endommagé des milliers d’habitations, des routes et des ponts ont été totalement coupés et plus de 600 écoles ont dû fermer.
Le contrecoup économique pourrait aussi être sévère. Le quotidien sud-africain The Sowetan rapportait, vendredi 15 avril, que les stations d’essence dans la province de KwaZulu-Natal se vident. Les dommages infligés aux routes ont rendu la livraison de pétrole impossible. Plusieurs cas de pillage de supermarchés ou de camions de livraison ont également été signalés. Les autorités locales s’inquiètent par ailleurs des risques sanitaires qui pourraient survenir à la suite de ces inondations. Ils ont demandé d’éviter autant que possible tout contact avec l’eau qui pourrait potentiellement être contaminée par des eaux usées ou du pétrole. The Sowetan rapporte que les hôpitaux de KwaZulu-Natal surveillent leurs patients pour des maladies d’origine hydrique ou des diarrhées.

Lors de son allocution, le président Cyril Ramaphosa s’est engagé à répondre à cette crise en relogeant les personnes déplacées. « Nous allons nous concentrer sur la reconstruction des zones détruites, y compris la réparation des infrastructures majeures », a-t-il déclaré. Plusieurs experts ont attribué une responsabilité au gouvernement pour le bilan des morts qui ne cesse de s’alourdir. Cela fait plusieurs années que les autorités locales encouragent l’expansion urbaine massive à Durban sans trop se soucier des potentiels risques.
Il rappelle que les infrastructures de cette ville de 3,5 millions d’habitants sont totalement inadaptées pour faire face à des précipitations lourdes. Le réseau de drainage, par exemple, n’est pas assez développé et aucun poste du dernier budget de la ville n’était prévu pour l’entretien des infrastructures. Pourtant, des inondations en avril 2019 dans le KwaZulu-Natal avaient déjà fait plus de 70 victimes.
L’institut national de météorologie a assuré à l’AFP que « les précipitations vont se dissiper complètement d’ici à mercredi et jusqu’à la fin de la semaine prochaine ». À la faveur de cet instant de répit, le gouvernement sud-africain a débloqué une aide d’urgence d’un milliard de rands (63 millions d’euros). Les autorités s’attendent à des dommages qui se compteraient en centaines de millions d’euros.
(Source : La Croix)

Comme vous le constatez chers(es) vous toutes & tous, la nature se rebelle et très souvent nous ne pouvons pas nous battre contre les éléments, nous sommes amenés(es) à les subir, à les accepter, mais aussi parfois à s’y préparer lorsque les centres de météorologie donnent des informations qui nous permet de nous protéger (un peu)
Il faut avouer que lorsque les éléments se déchaînent, c’est à nous de nous poser les bonnes questions et d’essayer de conserver le peu que nous possédons.
J’espère de tout cœur que cette situation ne va pas durer, pas plus que ne durera la sècheresse dans la Corne de l’Afrique, car d’autres personnes paieront encore le prix fort !!
Je vous abandonne pour aujourd’hui, je vous retrouve demain, en attendant, je vous souhaite à toutes & tous une très bonne fin de journée ainsi qu’une douce soirée remplie de sérénité.
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Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
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