Afrique – La Matinale de Rétro

Bonjour à toutes & tous, internautes du monde, j’espère que vous allez très bien ainsi que les vôtres et nous allons commencer ce mardi avec deux petites pages d’histoire, celles dont on ne parle pas à l’école tout au moins pour une (la première) et cette fois-ci concerne le Mali.

19 juillet 1937 : Mali – Naissance de Tiécoro Bagayoko militaire malien, mort assassiné en détention en 1983 à Taoudenit.
Tiécoro Bagayoko est natif de Goundam (région de Tombouctou), il est le fils de Moussa Bagayoko et de Mata Sadji Kossa.
Il passe son enfance à Goundam, puis à Kayes et suit son père à Bamako  dans les années 1950. Il rentre à l’école des enfants de troupe de Kati. 
En 1958 il participe à la guerre d’Algérie au côté des français où il est médaillé de la Croix de Sauvetage de l’Armée française.
À son retour, il obtient une bourse pour l’école de pilotage en URSS, puis aux Etats-Unis en 1965.
Le 19 novembre 1968, il prend part très activement au coup d’État qui renverse le Président Modibo Keïta, en compagnie de quatorze autres militaires dont Moussa Traoré. Il est membre du Comité militaire de libération nationale (CMLN) et a le grade de Lieutenant Colonel.
Directeur de la sûreté nationale et des services secrets, il met en place une police politique très répressive, notamment vis-à-vis des étudiants et élèves contestataires. Parallèlement à ses activités politico-policières, il s’intéresse au football et il est notamment Président du club Djoliba Athletic Club
Son interventionnisme auprès du corps arbitral vaut au Mali d’être exclu des compétitions inter-africaines pendant un an.
Il organise notamment la répression des opposants à la suite des manifestations ayant lieu lors des obsèques de l’ancien président Modibo Keïta en 1977.
Il est arrêté, en compagnie de Kissima Doukara et Karim Dembelé par Moussa Traoré alors qu’il se trouve dans son bureau pour une réunion le 28 février 1978.
Il est rétrogradé au rang de soldat de deuxième classe.
Déporté à Taoudenit, il y meurt assassiné par un commando envoyé par Moussa Traoré qui était dirigé par l’adjudant Chef Moussa Camara.

19 juillet 2016 : Mali – Ansar Dine et l’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (l’A.N.S.I.P.R.J.) prennent la ville de Nampala.  
Ansar Dine ou Ansar Eddine (arabe: أنصار الدين, ʾAnṣār ad-Dīn, ” Les défenseurs de la religion “) est un groupe armé salafiste djihadiste fondé et dirigé par Ivad Ag Ghali. 
Apparu au début de l’année 2012, c’est l’un des principaux groupes armés participant à la guerre du Mali. 
Le 1er mars 2017, Ansar Dine fusionne avec plusieurs autres groupes djihadistes pour former le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans qui reste sous la direction d’Iyad ag Ghali.
Ce groupe ne doit pas être confondu avec son homonyme, mouvement légalisé en 1992, revendiquant 800 000 soutiens dirigés par le prédicateur Chérif  Ousmane Haïdara, vice-président du Haut Conseil islamique malien.
L’Alliance nationale pour la sauvegarde de l’identité peule et la restauration de la justice (ANSIPRJ) est un mouvement politique et militaire formé le 21 juin 2016 pendant la guerre du Mali.

Voilà mes chers(es) amis(es) les deux nouvelles qui concernaient le Mali en ce 19 juillet.
Je vous abandonne pour le moment, je vous retrouve vers 17 h, en attendant, je vous souhaite à toutes & tous un agréable mardi.
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
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