Afrique – Les 31 décembre en Afrique

Bonjour à toutes & tous, lectrices & lecteurs du monde, en ce dernier jour de l’année 2022, nous allons faire un tour en terre africaine pour voir ce qui a pu se passer un 31 décembre.
Comme je le dis toujours, il faut connaître l’histoire de sa nation pour mieux comprendre sa propre vie. Alors pour l’histoire, suivez-moi, c’est par ici :

31 décembre 1963 : Afrique Centrale –  Dissolution de la Fédération d’Afrique centrale, formée de la Rhodésie du Nord, de la Rhodésie du Sud et du Nyassaland.  
La fédération de Rhodésie et du Nyassaland ou fédération d’Afrique centrale regroupait les colonies du Nyassaland, de Rhodésie du Nord et de Rhodésie du Sud. Elle constituait une expérimentation coloniale mise au point par le Royaume-Uni pour développer économiquement cette région d’Afrique australe et retarder les volontés
La Rhodésie du Nord, en anglais Northern Rhodesia, est un territoire d’Afrique australe, issu de la fusion entre la Rhodésie du Nord-Ouest et la Rhodésie du Nord-Est, formé en 1911 et administré sous charte royale par la British South Africa Company jusqu’en 1924, puis comme protectorat par le gouvernement du Royaume-Uni jusqu’à son indépendance en 1964 pour devenir l’actuelle Zambie.
La Rhodésie du Sud, en forme longue colonie de Rhodésie du Sud, était une colonie autonome britannique, sans accès à la mer, située en Afrique australe, entourée par le protectorat britannique du Bechuanaland, par la Rhodésie du Nord, par le Mozambique et par l’Afrique du Sud.
Le Nyassaland est un protectorat britannique d’Afrique, institué en 1907 à la suite du Protectorat britannique d’Afrique centrale. Entre 1953 et 1963, le Nyassaland fait partie de la Fédération de Rhodésie et du Nyassaland. Après la dissolution de la fédération, le Nyassaland obtient son indépendance du Royaume-Uni le 6 juillet 1964 et devient le Malawi.

31 décembre 1965 : Centrafrique – Coup d’Etat de Jean-Bédel Bokassa.
Le coup d’État de la Saint-Sylvestre est un coup d’État organisé par Jean-Bedel Bokassa, chef de file de l’armée de la République centrafricaine (RCA), et ses officiers, notamment Alexandre Banza, contre le gouvernement du président David Dacko le 31 décembre 1965 et le 1er janvier 1966. David Dacko, un cousin de Bokassa, a pris les rênes du pays en 1960 tandis que Bokassa, officier dans l’armée française, rejoint l’armée centrafricaine en 1962.
En 1965, le pays est dans un profond désordre en raison de la corruption et de la faible croissance économique, tandis que ses frontières sont régulièrement franchies par des rebelles venant des pays voisins. Dacko reçoit une aide financière de la part de la République populaire de Chine mais, malgré ce soutien, les problèmes persistent.
De son côté, Bokassa planifie le renversement du gouvernement, ce dont est conscient Dacko qui crée une gendarmerie dirigée par Jean Izamo, qui devient rapidement le plus proche conseiller de Dacko.
Soutenu par le capitaine Alexandre Banza, Bokassa déclenche son coup d’état lors de la nuit de la Saint-Sylvestre de 1965. Tout d’abord, il fait prisonnier Jean Izamo en l’enfermant dans une cellule à Camp de Roux. Par la suite, les hommes de Bokassa occupent la capitale Bangui  et soumettent la gendarmerie et toute forme de résistance. Après minuit, Dacko décide de quitter la capitale mais il est rapidement capturé, forcé de démissionner avant d’être emprisonné à Camp Kassaï. Selon les rapports officiels, huit personnes sont tués pour avoir résisté au coup d’état. À la fin du mois de janvier 1966, Izamo est torturé à mort tandis que Dacko est épargné à la demande du gouvernement français, dont Bokassa recherche le soutien. Bokassa justifie son intervention en affirmant qu’il a préservé son pays de l’influence du communisme et coupé les relations diplomatiques avec la Chine. Au tout début de son gouvernement, Bokassa dissout l’assemblée nationale, abolit la Constitution et passe plusieurs décrets interdisant, entre autres, la mendicité, l’excision et la polygamie. Ensuite, il se bat pour obtenir une reconnaissance internationale de son gouvernement. Après une rencontre fructueuse avec le président du Tchad, Bokassa est reconnu par les autres pays africains puis la France, l’ancienne puissance coloniale.

31 décembre 1980 : Sénégal – Démission du président sénégalais Léopold Sédar Senghor, remplacé par Abdou Diouf qui nomme Habib Thiam Premier ministre.
Léopold Sédar Senghor, né le 9 octobre 1906 à Joal (Sénégal) et mort le 20 décembre 2001 à Verson (France), est un homme d’État français puis sénégalais, poète, écrivain, premier président de la République du Sénégal (1960-1980). Il a été ministre en France avant l’indépendance du Sénégal et fut le premier Africain à siéger à l’Académie française.
Abdou Diouf, né le 7 septembre 1935 à Louga, est un homme d’État sénégalais, président de la République de 1981 à 2000, après avoir été Premier ministre de 1970 à 1980.
Habib Thiam, né le 21 janvier 1933 et mort le 26 juin 2017, est un homme d’État sénégalais, Premier ministre à deux reprises de son pays, également président de l’Assemblée nationale du Sénégal.

31 décembre 1983 : Nigéria Coup d’État au Nigéria par le général Muhammadu Buhari
Un coup d’État est un renversement du pouvoir par une personne investie d’une autorité, de façon illégale et souvent brutale. On le distingue d’une révolution en ce que celle-ci est populaire. Le putsch est un coup d’État réalisé par la force des armes.
Muhammadu Buhari, né le 17 décembre 1942 à Daura dans l’État de Katsina, est un général et homme d’État nigérian, actuel président de la République fédérale du Nigeria depuis le 29 mai 2015.

31 décembre 2016 : RDC – Signature de l’accord de la Saint-Sylvestre, en république démocratique du Congo.
L’accord de la Saint-Sylvestre est un accord politique en république démocratique du Congo, signé le 31 décembre 2016 et destiné à régler la crise politique de 2016.
Le 11 mai 2016, la cour constitutionnelle autorise le président à rester au pouvoir en l’absence de nouvelles élections. L’opposition se rassemble le 10 juin à l’initiative d’Étienne Tshisekedi, et demande le départ de Kabila le 31 juillet.

Et voilà mes chers(es) amis(es), comme vous avez pu le constater, on dirait que les personnes qui déclare des coups d’état attendent le dernier jour de l’année pour le faire…..
Comme quoi c’est pas vraiment une surprise pour les uns et un grand chavirement pour d’autres !! Ce sera tout pour aujourd’hui, chers lectrices & lecteurs, nous nous retrouverons pour de nouveaux articles le 02 janvier prochain, en attendant, je vous souhaite à vous et aux vôtres une très belle fin de journée ainsi qu’une douce soirée dans la sérénité ainsi qu’un joyeux réveillon et si vous sortez n’oubliez pas le SAM..……
Sam est celui qui conduit, donc celui qui ne boit pas !!
Les images posées sur cet article ne sont pas ma propriété, ni celles du site.
Paola

A propos Paola

Mon pseudo "Kaki Sainte Anne" Ecrivaine, mais je suis Béatrice Vasseur et je signe tous mes articles ici sous le nom de "Paola"
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