Bonjour à toutes & tous
Comme j’en ai déjà souvent parlé ici, il faut que le monde sache que l’esclavage par ascendance existe encore.
Les populations s’en lavent les mains, les gouvernements ne prennent pas de mesures concrètes pour empêcher cela.
Dès qu’un être humain meurt, tout le monde s’en fout, les familles peuvent déposer plainte, plainte qui sont suivies d’aucuns effets, d’aucunes sanctions !!
Comme vous le savez (certaines personnes) l’esclavage par ascendance sont observées dans les communautés touarègues et peules du nord et du centre du Mali, mais existent dans toutes les régions du Mali, ainsi qu’au Niger, au Burkina Faso, en Mauritanie, au Nigéria, au Cameroun, au Tchad, au Soudan et au Sénégal.
Le Mali a interdit l’esclavage en 1905, mais un système “d’esclavage d’ascendance” persiste, en vertu duquel le statut d’esclave est attribué à certaines personnes parce que leurs ancêtres auraient été réduits en esclavage par des familles des soi-disant maitres !!!
C’est quand même inouï de constater que des êtres humains tiennent en esclavage d’autres êtres humains, très souvent de la même ethnie !!
Le 19 août 2022. À l’occasion de la “Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition” le 23 août 2022, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), son organisation membre au Mali, l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) et Avocats sans frontières Canada (ASFC), font le point sur la pratique de l’esclavage par ascendance au Mali. Lors de la 71e session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CAPDH), tenue du 21 avril au 13 mai 2022, les trois organisations ont soumis une note qui met en exergue la recrudescence de la pratique esclavagiste et la déficience du cadre légal qui l’entoure. Elles émettent des recommandations en faveur d’un plan d’action pour lutter contre cette pratique.
Personnellement je pense qu’il faut des lois pures et dures pour empêcher cette monstruosité dans sa globalité.
Mais le plus gros problème, c’est que dès qu’un individu dénonce l’esclavage, il est simplement et purement assassiné, comme cette brave dame qui a refusé l’injustice.
A ce propos, Ras Mandé sur Facebook à fait la déclaration suivante au mois de juin 2023 :
Bonsoir, j’ai bien par la présence de vous portez la connaissance que la justice du mali vient de libérer les esclavagistes criminels terroristes sonnike du village Lany (la nuit de 13 juin 2023) Soit dix mois d’emprisonnement après leurs actes criminels, perpétrés à Lany notre maman Djogou Sidibe. Pour rappel maman Djogou une veille de 70 ans a été séquestrés dans son champs de cultive puis son corps était retrouvé morte, calciné, brûlé et coupé en morceaux emballés dans une sacs (borro fama) et jeté dans l’eau d’une mer par ces esclavagistes criminels sonnike de Lany aujourd’hui libère par la justice du Mali. La justice du mali une honte pour la promotion de droit de l’homme, une honte pour l’humanité. Les autorités du mali prêtent combattre soit disant le système colonial ou néocolonialisme de la France au Mali mais ces mêmes autorités malien acceptent et fermé les yeux sur l’esclavage interne malien. C’est à dire un malien Noble traité d’autre malien comme son esclave. Quel honte pour le Mali, vous êtes une honte pour l’humanité. Nous demandons à la justice du mali que les criminels n’a pas droit à une liberté provisoire, que sa place est en prison. Un criminels reste un criminel pour toujours. Nous interpellés, les autorités du Mali, que les dix-sept esclavagistes criminels terroristes sonnike de Lany libèrent dans les prisons centrales de kayes qu’ils retournent dans les prisons, monsieur le juge depuis quand un criminel doit avoir un liberté provisoire. Si ces criminels esclavagistes ne retournent pas en prison, nous sommes en face à une justice incompétents, incapables et corrompu. A bas l’esclavage, a bas les injustice. À bas esclavagistes, à bas les complice de l’esclavage, à bas les apologistes, à bas la promotion et la glorification de l’esclavage et a les complicités avec les esclavagistes. Seule la lutte libère.
Ras mandé
Voilà chers(es) lectrices & lecteurs, vous pouvez comprendre que si certains se battent pour que l’esclavage cesse, d’autres font semblant de rien voir, ne servant que leurs propres intérêts. Il est de notre devoir de dénoncer encore et encore.
On estime à 30 millions le nombre de victimes de l’esclavage dans le monde. Rien qu’en Mauritanie, jusqu’à 600 000 hommes, femmes et enfants, soit 20 % de la population, sont réduits en esclavage, dont un grand nombre sont mis en servitude pour dettes.
Sur ce je vous souhaite à vous et aux vôtres une excellente fin de semaine et nous nous retrouvons mardi. Prenez biens soin de vous.
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Paola